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Economie : Le cluster maritime réunionnais voit le jour
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Economie : Le cluster maritime réunionnais voit le jour
La Réunion dispose enfin de son cluster maritime, association visant à regrouper l’ensemble des acteurs du monde de la mer dans l’île.
L’assemblée constitutive s’est tenue vendredi, dans les locaux de la CCIR du Port, en présence d’une quarantaine d’acteurs de la mer, du secrétaire général des TAAF et de la Marine nationale. Son président, Maurice Cérisola, a rappelé lors de son intervention que ce cluster n’était pas le fruit du hasard, mais qu’il trouvait son origine dans la prise de conscience récente de la France pour son espace maritime.
 Le 16 juillet 2009, Nicolas Sarkozy présente au Havre les bases du futur livre bleu, son projet de politique maritime globale. Le 9 août 2010, le ministre Borloo énumère les “10 commandements” de l’espace maritime en conclusion du Grenelle de la mer.
Quelques semaines plus tard, le 28 octobre, l’Adir (Association pour le développement industriel de la Réunion) organise dans le département sa première journée de la mer, en vue de la constitution d’un cluster Réunion, déclinaison locale du cluster maritime français créé depuis quelques années. A cette occasion, le préfet annonce la rédaction d’un livre bleu du sud de l’océan Indien.
Heureux hasard du calendrier cette fois, le préfet de la Réunion était vendredi à Matignon afin de présenter les travaux réalisés dans l’île autour de ce livre bleu. “La mer prend une place intéressante”, soulignait Maurice Cérisola, pour qui cette journée a été un succès.
Bien sûr, la problématique de ses dangers potentiels, et notamment du risque requin, occupe tous les esprits. Le cluster n’est pas “un millefeuille supplémentaire ajouté à la cacophonie de ces derniers jours”, prend soin de préciser Maurice  Cérisola. Après l’émotion du drame récent, celui-ci aspire “au retour d’une certaine sérénité” à l’égard du grand large.
 L’assemblée générale constitutive a nommé  une douzaine d’administrateurs - en plus du président - issus de toutes les activités inhérentes à la mer. L’Etat n’est pas partie prenante du cluster, contrairement à l’Adir et le pôle de compétitivité Qualitropic, qui sont des membres fondateurs de l’association.
Recherche et innovation, protection et aménagement de l’espace littoral, de la biodiversité marine, les transports, l’industrie navale, le tourisme, les pollutions, l’éducation, la sensibilisation et la gouvernance sont autant de problématiques détaillées dans la feuille de route du ministère de l’Outre-mer transmise au cluster réunionnais. Face à chacune de ces grandes questions, l’association devra trouver des réponses concrètes. Avant cela, le conseil d’administration se réunira une première fois le 12 octobre prochain pour la mise en place d’un bureau et la constitution de groupes de travail.
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