Publicité

La Réunion : La filière canne-sucre en a encore sous le capot

16 novembre 2010, 20:00

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

La Réunion : La filière canne-sucre en a encore sous le capot

“<EM>La filière canne-sucre réunionnaise possède encore un important potentiel</EM>”. C’est le message fort, distillé par Jean-François Moser dans la dernière Lettre des industriels du sucre de la Réunion.<BR><BR>Fraîchement élu à la tête du syndicat du Sucre de la Réunion, Jean-François Moser réaffirme les atouts de cette industrie ainsi que ses contributions à l’économie locale. « <EM>La filière canne-sucre de la Réunion possède un avantage majeur par rapport aux autres filières sucrières européennes : elle dispose d’un quota de 300 000 tonnes de sucre pour une production moyenne de 200 000 tonnes. Nous avons donc une marge de progression considérable</EM>”, peut-on lire dans la publication. Autre motif de satisfaction pour les industriels : le soutien des pouvoirs publics. “<EM>L’État et l’Union européenne ont pleinement conscience du rôle particulièrement structurant de la filière, à la fois au carrefour d’une grande production européenne (le sucre) et d’une spécificité des régions ultrapériphériques (la production tropicale de sucre roux</EM>)”, rappelle Jean-François Moser.<BR><BR>Cette avalanche de bonnes nouvelles ne doit néanmoins pas faire oublier que la filière devra faire face à de nombreux défis dans les années à venir, prévient notre confrère du Journal de l’Ile de La réunion dans son édition de ce mercredi 17 novembre.&nbsp Lutter contre l’urbanisation galopante et donc la raréfaction du foncier qui en découle constitue un défi majeur. Mais Jean-François Moser se veut rassurant. “<EM>Des études récentes conduites par l’Université de la Réunion ont démontré que les espaces vides dans le tissu urbain permettraient de construire 280 000 logements, soit un parc supérieur aux 140 000 logements dont a besoin l’île d’ici 2020 selon l’Insee</EM>”. <BR><BR>L’interprofession fonde donc beaucoup d’espoir sur le prochain Schéma d’aménagement régional (SAR) qui sera normalement validé d’ici la fin de l’année par les élus du conseil régional. “<EM>Nous n’avons pas le schéma définitif mais nous savons déjà que nous pourrons récupérer de nouvelles terres agricoles. Malheureusement, il faudra aussi s’attendre à en perdre d’excellentes, notamment dans l’Ouest car elles seront ouvertes à l’urbanisation</EM>”, regrette le président du syndicat du sucre.<BR><BR>&nbspFace à cette raréfaction (de terres agricoles), les professionnels de la canne n’ont donc qu’une alternative : améliorer le rendement de l’espace disponible. Un objectif qui passe notamment par une sélection de variétés de cannes plus riches en sucre. Grâce au travail déjà accompli par le Centre de recherche et de formation de la canne (eRcane), le rendement est déjà passé de 4 tonnes par hectare dans les années 50 à 8 tonnes par hectare aujourd’hui. Tout l’enjeu consiste à tenter d’améliorer encore ce rendement sans pour autant plomber les coûts de production. <BR><BR><STRONG><EM>Source : Le Journal de l’Ile de La Réunion</EM></STRONG><BR>

Publicité