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La Réunion-économie : où va l’artisanat touristique ?
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La Réunion-économie : où va l’artisanat touristique ?
Récemment, l’Île de la Réunion Tourisme (IRT), l’Institut national des métiers d’arts (INMA), et la Chambre de métiers et d’artisanat présentaient quelques pistes à explorer lors de l’enquête initiée autour de l’artisanat touristique.
Le rapport final sera publié sous forme de brochures. Déjà, le constat est peu glorieux : sur les 42 millions d’euros en souvenirs dépensés par les touristes chaque année, seuls 20% proviendraient de productions locales. Face à l’importation des produits proposés aux touristes, « encore plus d’innovation permettra au secteur de perdurer dans le temps », selon Pascal Viroleau, directeur de l’IRT.
Vers une meilleure visibilité de l’artisanat local
Ce rapport devrait se constituer comme une référence, sans tomber « ni dans la critique, ni dans les propositions insensées », comme l’a précisé Haroun Gany, vice-président de la Chambre des métiers. Concrètement, il s’agira d’établir « un diagnostic de la situation », et ensuite d’émettre « des propositions logiques d’action », a décrit Emmanuel Lemagnen, correspondant régional de l’INMA. Seront abordées la création de nouveaux métiers d’artisanat d’art, et logiquement, la formation à ces métiers à l’Institut régional des métiers d’art.
L’enquête portera également sur l’identification de sites prioritaires de production. « À terme, un regroupement de quelques bons artisans d’art suffisamment connus, dans un même secteur, avec un restaurant, peut créer une destination », expliquait Pascal Viroleau.
Des boutiques à thème
Autre piste de réflexion : l’implantation de boutiques à thème dans les musées de l’île, mais aussi dans les hôtels. L’idée étant d’attirer le touriste sur les produits fabriqués à la Réunion, et de qualité. « On a à faire à un public de touristes qui ne se contentera d’un petit objet banal », développait Haroun Gany. Un propos complété par Pascal Viroleau : « Il y a une clientèle que nous allons chercher, les Chinois notamment, pour qui de beaux produits, représentatifs, sont importants ».
Pour une meilleure visibilité de ces produits, une identification différenciée de la production locale sera mise à l’étude. Autant de pistes qui seront travaillées dans les prochaines semaines, pour des résultats au début de l’année prochaine. Soit assez rapidement, pour une « formalisation d’une somme de choses qu’on maîtrise déjà ». Les trois organismes participants invitent d’ailleurs les associations et les artisans le souhaitant, à apporter leurs pistes de réflexion à cette enquête
Source : Le Journal de l’île de la Réunion
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