Une politique de rigueur. Le ministre des Finances et du budget, Hery Rajaonarimampianina, a rapporté à ses collègues du gouvernement que le projet de loi de Finances 2012 prévoit le maintien de la politique d''''austérité.

Cette déclaration a été faite mercredi  à Mahazoarivo, lors du conseil de gouvernement spécial. « En ce qui concerne les dépenses, la rigueur budgétaire, par le biais de la politique d’austérité et de contrôle des engagements, reste rigoureusement maintenue », communique Harry Laurent Rahajason, ministre de la Communication et porte parole du gouvernement.

Aucun financement extérieur
Cette décision est due au « non enregistrement d''un quelconque financement extérieur », dans ce projet de loi des Finances. Toutefois, si Madagascar bénéficie de nouveau d''un financement de la part des bailleurs traditionnels au cours l''année budgétaire 2012, alors « le gouvernement d’union nationale procèdera aux ajustements nécessaires par le truchement d’un projet de loi de Finances rectificative ».

En attendant, si cette loi de Finances vient à être adoptée, chaque institution publique devrait s''attendre à serrer encore la ceinture, et à ce que les investissements publics continuent à être limités. En effet, une fois le projet bouclé de manière définitive par le ministère des Finances et du budget, « il sera soumis au conseil des ministres avant d''être transmis au plus tard le 28 octobre, au Parlement de la transition pour adoption ».

Mêmes ressources
Parmi les points phares de ce projet de loi de Finances, le patron du ministère des Finances et du budget a déclaré selon le communiqué du gouvernement, que celui-ci prévoit un taux de croissance de l’ordre de 2,8% contre 0,8% en 2011, et un taux d’inflation de 7,7% contre 7,8% en 2011.

Le ministre  a également communiqué aux autres membres du gouvernement que le budget 2012  ne prévoit « ni nouveaux impôts, ni augmentation des actuels taux d’impôts. De même, la sécurisation des recettes fiscales restent le principal leitmotiv de ce projet ». En effet, ces dernières et les recettes douanières resteront les principales sources financières de l''État en l''absence du financement des bailleurs de fonds.

Photo : Hery Rajaonarimampianina, ministre des Finances et du budget.


Source : L’Express de Madagascar