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Mayotte fait sa pub à La Réunion

18 septembre 2011, 20:00

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Présence de l’Office National des Forêts, installation du label gîte de France ou tentatives de rattrapage du train régional « Ile Vanille » sans compter un affichage à l’aéroport Rolland Garros, Mayotte, qui n’a toujours pas un hôtel de tourisme digne de ce nom, ancre sa politique de tourisme dans un partenariat avec La Réunion.   
 
Au moins les élus mahorais font-ils preuve d’un début d’intérêt pour le tourisme, ce qui n’était pas le cas jusqu’à présent. Ecrit notre confrère Malango Actualité. Plusieurs responsables mahorais, notamment  Rastami Abdou, président du comité départemental de tourisme (CDTM) et Daniel Zaïdani, président du Conseil régional, étaient à la Réunion la semaine dernière pour inaugurer une antenne du comité de tourisme de Mayotte et y rencontrer les professionnels réunionnais.

Les professionnels réunionnais du label Gîte de France, implanté depuis 30 ans à Mayotte, se rendront dans cette île pour y effectuer un pré diagnostic du  parc de gîtes ruraux mahorais avant la mise en place du label. L’utilité d’installation de 4 syndicaux intercommunaux, type syndicats d’initiative, dont le but est de promouvoir les potentialités communales à Mayotte, sera également discutée. 

« La moitié de notre clientèle touristique arrivant de La Réunion, le CDTM va afficher Mayotte dans tous les coins de l’aéroport (Rolland Garos) : panneaux-sucettes, écrans dans les salles d’attente, présence sur les guides horaires ou animations lors d’arrivées de gros porteurs comme des danses folkloriques» signalait le CDTM.

Mayotte toujours absente du site « Iles Vanille »

A noter que  Mayotte avait été exclue du concept « Iles Vanille », partenariat entre îles de l’Océan Indien. Elle est toujours absente du site « Iles Vanille » qui rassemble Maurice, Réunion, Seychelles, Madagascar, Comores, mais où pas un mot n’est dit sur Mayotte. C’est un « dossier teinté de politique où Mayotte doit jouer des coudes ». Outre les problèmes que connaît Mayotte en matière d’infrastructures d’accueil ou de prix du billet d’avion, des contraintes de « visas obligatoires pour faire venir les touristes chinois ici ou à La Réunion agissent comme un frein, alors que qu’à Maurice ils n’en ont pas besoin ».

Premier essai de présence mahoraise au sein du label : la présentation du guide « Iles vanille » le 20 septembre au Salon Top Résa de Paris. Le partenariat avec La Réunion va s’inscrire autour d’un partage de compétences : Mayotte mettra en avant son lagon, alors que La Réunion peut se positionner sur la randonnée.

La présence de l’Office national des Forêts (ONF) rendue obligatoire par la départementalisation selon les élus, « sera un atout de valorisation de nos sentiers de randonnée avec un label qui rassurera les promeneurs. Ce qui à terme permettrait de résoudre les problèmes d’insécurité que nous connaissons », affirme-t-on au sein de la délégation mahoraise.

« En attendant la multiplication du parc hôtelier, nous devons faire venir des croisiéristes » déclarait Attoumani Harouna, 1er vice-président du CDTM. D’ailleurs, le Comité se rendra en novembre au salon Seatrade Europe de Hambourg pour tenter de faire revenir des croisiéristes. Quant au prix du billet d’avion, aucune solution n’est en vue alors qu’Air Austral va ouvrir le 31 octobre la première ligne directe Mayotte-Paris en aller-retour.

Source : Malango Actualité.
 

 

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