D’ici à fin 2013, la multinationale chinoise CTIEC va construire 200 hangars de production photovoltaïque sur l’île, en partenariat avec des entreprises locales.

La compagnie chinoise  investira 72 millions d’euros, dont 30 % doivent profiter directement à la Réunion. Les hangars seront financés par la revente du courant photovoltaïque, dont la capacité totale sur l’île devrait augmenter de 20 %.

D’ici à fin 2013, 200 hangars solaires doivent être construits à la Réunion. L’initiative vient de WElink Énergie Réunion, une société dont la maison mère, basée à Hong-Kong, est spécialisée dans le sourcing et la distribution au service d’entreprises européennes et américaines à la recherche de solutions à valeur ajoutée en Asie.Les hangars seront financés par des investisseurs privés grâce aux revenus générés par la revente du courant photovoltaïque. Les travaux doivent démarrer d’ici la fin de l’année, à raison d’une dizaine de hangars par mois, pendant au moins 12 mois.

Les hangars seront construits par la CTIEC, la plate-forme internationale d’une multinationale chinoise (CNBM) de 110 000 employés, qui a déjà participé pour plus de 1 GW de projets photovoltaïques dans le monde entier. Les 200 hangars de 20 MGW devraient permettre l’augmentation de 20 % de la capacité de production d’énergie photovoltaïque sur l’île.

L’opération s’adresse aux agriculteurs, mais aussi aux entrepreneurs, artisans ou industriels. L’investisseur pourra utiliser l’installation pendant 20 ans en échange d’un loyer symbolique financé par la revente du courant photovoltaïque. Puis, il deviendra pleinement propriétaire du hangar à l’issue de cette période de 20 ans.

La société M’Doye & Co, implantée à l’Etang-Salé-les-Hauts, a pour mission d’identifier le potentiel des sites pour lesquels un projet de hangar a été émis, et d’établir les conditions de réalisation. D’une longueur d’environ 43 mètres sur 17 mètres de large pour une hauteur de 3,5 mètres, le bâtiment sera fermé sur les quatre côtés avec une structure en acier galvanisé.

Pas moins de 72 millions d’euros doivent être investis dans ce projet.  30 % de cette somme, soit environ 22 millions d’euros, profiteront directement à la Réunion, notamment par le biais de la sous-traitance locale pour des prestations techniques, légales et financières. Il s’agit plus précisément de 12 millions d’euros consacrés à la construction des hangars, et à 10 millions d’euros qui seront affectés à leur maintenance.

Au-delà de ces arguments économiques et sociaux et de ceux à teneur écologique encore plus évidents, les partenaires mettent en avant l’intérêt de permettre la conservation de terres dédiées à la production agricole tout en favorisant la production d’électricité.

(Source : Le Journal de l’île de la Réunion).