C’était hier. Bruneau Laurette a officiellement lancé son nouveau parti, qui porte son nom d’ailleurs. Le but, dit-il : «Remédier à une injustice qui dure depuis 56 ans… On ne peut pas utiliser les votes des minorités sans partager le pouvoir avec elles.» Son programme ? Un ministre à plein temps pour Rodrigues et, entre autres, le combat contre la drogue avec une surveillance accrue des policiers. Il a aussi parlé de l’économie, du sport, des arts et de la culture, de l’écologie et de l’éducation qui pour lui doit être inclusive. Il propose en outre de mettre sur pied des polices municipales. Le lundi de Pâques et l’Eid-ul-Adha doivent être fériés, estime Bruneau Laurette. «La diaspora doit pouvoir voter via des procurations.»

À l’heure des questions, le chef de file du Mouvman Bruneau Laurette a annoncé qu’il désignera des candidats dans les circonscriptions nos 1 – où il se présentera lui-même avec Stéphan Buckland – 4 et 18. Il annoncera d’autres candidatures bientôt mais en attendant, il prévient qu’il n’en placera pas aux nos 2 et 3, mais donnera une consigne de vote à la veille des élections. On croit comprendre qu’il appellera à voter pour Shakeel Mohamed notamment, qui a été et serait toujours son avocat.

Par ailleurs, Bruneau Laurette s’en est pris à Roshi Badhain qui selon lui, a refusé de partager le pouvoir avec lui, alors qu’il a accepté de le faire avec Nando Bodha. Il n’a cependant pas voulu critiquer Xavier-Luc Duval concernant son revirement de veste. Répondant à une autre question, Bruneau Laurette a laissé planer le mystère autour d’un développement prochain concernant les restrictions imposées sur ses mouvements par la justice.