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Affaire «stag party»

Échanges des plaidoiries en écrit des parties défenderesses

12 octobre 2024, 10:01

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Échanges des plaidoiries en écrit des parties défenderesses

Ce lundi 14 octobre. C’est la date à laquelle l’affaire entourant la demande de mandamus déposée par le pandit Vivay (Vivek) Pursun, visant à obtenir de la Cour suprême qu’elle ordonne à la Financial Crimes Commission (FCC) de convoquer et d’arrêter l’Attorney General, Maneesh Gobin, puis de le traduire devant la cour, sera appelée devant les juges Karuna Gunesh-Balaghee et Denis Mootoo. Cela, après que les parties défenderesses, en l’occurrence, Maneesh Gobin, le Premier ministre, Pravind Jugnauth, la FCC et le Directeur des poursuites publiques, ainsi que Rajesh Ramnarain et Rajanah Dhaliah, ont répliqué le 11 octobre dans leurs plaidoiries en écrit au pandit Vivay Pursun dans l’affaire stag party.

Si le plaignant Vivay Pursun considère que la décision de l’ex-Independent Commission Against Corruption, nouvellement connue comme la FCC, et du commissaire de police de ne pas convoquer l’Attorney General dans le cadre d’une enquête sur une allégation de corruption de Rs 3,5 millions est «irrationnelle, partiale, déraisonnable et injuste», Me Atish Roopchand de la FCC avait soutenu que l’enquête était toujours en cours devant cette instance.

Suspicion raisonnable

D’où la notion d’une motion prématurée à ce stade où «il n’y a pas de finalité». Me Désiré Basset, Senior Counsel, qui avait présenté une motion demandant que le Premier ministre soit mis hors de cause, avait soutenu qu’il n’était pas une «partie intéressée» dans cette affaire, n’ayant aucun lien avec l’enquête. «Cette cour est appelée à évaluer de manière extraordinaire s’il existe une suspicion raisonnable, concernant des accusations de corruption ou de trafic d’influence, pour justifier l’interrogatoire du défendeur, l’imposition de conditions de caution et son arrestation. Cette demande de révision est fondamentalement viciée et doit être rejetée», avait dénoncé le Senior Counsel.

Pour rappel, le plaignant avait déposé une poursuite privée contre Rajanah Dhaliah et Maneesh Gobin, les accusant d’avoir, le 12 septembre 2020, près du lac sacré de Grand-Bassin, convenu avec d’autres personnes de transférer un terrain de l’État d’une superficie de 250,76 hectares à l’Eco Deer Park Association en échange d’un pot-de-vin de Rs 3,5 millions. Ce montant aurait été versé en plusieurs tranches par un dénommé Hans Keegan Etwaroo. Rajesh Ramnarain, inspecteur principal au Registry of Associations et à l’époque président du Sugar Investment Trust, représenté par le Senior Counsel Me Gavin Glover, aurait agi comme intermédiaire.


pandit Vivay (Vivek) Pursun.jpg

Craignant la circulation de photos nues, Me teeluckdharry saisit la police

Me Sanjeev Teeluckdharry, qui représente les intérêts du pandit Pursun (photo), a fait une déclaration par mesure de précaution à Line-Barracks jeudi. Il explique avoir rencontré plusieurs personnes proches du Mouvement socialiste militant ces derniers jours qui lui auraient dit de ne pas publier de vidéo concernant l’affaire de stag party. «On m’a dit si j’ai l’intention de dévoiler quoi que ce soit en vidéo de cette affaire, des photos et des vidéos de moi nu et de nature pornographique deviendraient virales sur Facebook et dans les journaux en ligne. Mais je dois déclarer que je n’ai pas de vidéo en rapport avec cette affaire datant de septembre 2024», dit l’homme de loi de 49 ans. Il a fait cette déclaration par mesure de précaution car il ne sait pas, dit-il, si quelqu’un aura recours au deepfake ou à l’intelligence artificielle ou à un quelconque «planting exercice» visant à ternir sa réputation.