Publicité

J’ai célébré la Journée mondiale sans voiture

4 septembre 2024, 09:05

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

En me réveillant hier, comme d’habitude, j’ai allumé la radio. C’est là que j’ai entendu qu’on y célébrait la Journée mondiale sans voiture. Franchement, je ne savais pas que cette «journée» existait. Mais je me suis tout de même dit : «Je vais la fêter, en laissant la voiture au garage aujourd’hui.»

Je devais, durant la matinée, me rendre au bureau à Riche-Terre. De chez moi jusque-là, ça fait 6,2 km, selon Google Maps. Donc, 12,4 km si on compte l’aller et le retour. J’ai donc enfourché mon vélo et j’ai «pedale, pedale, pedale, pedale», comme le dit Nas T Black dans la chanson intitulée Bisiklet. Et «sa ti mari serye».

Il faut dire que j’ai l’habitude d’utiliser le vélo. Par exemple, je le fais à chaque fois que je dois aller dans la capitale et autant que je le peux. Je trouve que c’est plus pratique, surtout avec la circulation qui prévaut aujourd’hui, non seulement à Port-Louis, mais dans plusieurs endroits de l’île. Au-delà de l’aspect pratique, c’est ma manière d’apporter ma petite contribution à un environnement plus sain et, en même temps, de m’accorder un temps d’exercices physiques.

Si elle peut paraître insolite pour certains et impossible à célébrer pour d’autres, j’ai vu cette Journée mondiale sans voiture très intéressante. Je suis donc parti me documenter un peu. «Lancée en Europe dans les années 90, cette journée a pour objectif premier de sensibiliser le public aux impacts négatifs de l’utilisation massive de voitures sur l’environnement urbain. L’initiative vise également à réduire les niveaux de pollution atmosphérique et sonore, tout en encourageant les modes de déplacement doux comme la marche, le vélo ou l’utilisation des transports en commun», peut-on lire sur le site Média 24 qui y a consacré un article.

Cette journée n’est pas inutile car plus loin, on lit : «En moyenne, une voiture émet environ 2,6 tonnes de CO2 par an. Imaginons l’impact si, dans une grande métropole, 50 % des automobilistes laissaient leur voiture au garage pendant une journée. Cela pourrait réduire les émissions de plusieurs milliers de tonnes, même en comptant une seule journée par an.»

Mon souhait est que pour les prochaines éditions, des campagnes soient menées pour sensibiliser nous Mauriciens à cette journée et nous inciter ainsi, le temps de celle-ci, à délaisser notre voiture, qui pour bien des gens est devenue un reflet de leur statut social ou de leur «réussite» plus qu’autre chose, au profit de moyens de transport plus respectueux de l’environnement.

Publié le 18 septembre