Développement de taille dans le meurtre de Nooreza Abdoolah à Vallée-Pitot survenu, hier, mercredi 2 octobre. Un collégien, âgé de 15 ans, fréquentant un établissement de la capitale, a été interpellé par les enquêteurs de la Major Crime Investigation Team (MCIT) ce jeudi 3 octobre. L’adolescent a été conduit dans les locaux de cette unité aux Casernes centrale où il a été interrogé par les policiers en présence d’un proche et de psychologues. Il a fini par avouer être l’auteur du crime.

Selon nos recoupements de source policière, le mineur connaissait la fille de la victime qui est, elle, âgée de 14 ans. Cette dernière l’aurait invité chez elle ce jour-là. Par la suite, les deux adolescents auraient été surpris par Nooreza Abdoolah, qui, avait fait semblant d’être partie au travail mais est rentrée chez elle peu après.

Le jeune garçon a expliqué qu’il a voulu se défendre. Il se serait servi d’une planche pour tenter de tenir la victime à l’écart, lui compressant ainsi le cou.

Il ne s’agirait plus, de ce fait, d’une affaire de vol présumé commis par des usagers de drogue, qui aurait mal tourné, comme le soupçonnaient dans un premier temps, les limiers de la CID Metropolitan North.

À ce stade, il nous revient que la fille de la défunte pourrait être suspectée de complicité dans cette affaire. Ses proches auraient refusé de remettre son téléphone portable aux enquêteurs, hier, après les derniers développements.

Nooreza Abdoolah, une infirmière de l’hôpital Jeetoo, âgée de 46 ans, a été tuée à son domicile à la rue Alma à Vallée-Pitot aux alentours de midi, mercredi 2 octobre. Alertés par ses appels à l’aide, un voisin a alors fait savoir au fils de la victime, un mécanicien de 22 ans, que sa mère avait été agressée par «des malfrats» à son domicile. Une fois qu’il est arrivé chez lui, il a vu sa mère gisant inconsciente près du réfrigérateur sur le sol de la salle à manger avec des blessures au cou. Bien qu’elle ait été transportée en urgence à l’hôpital par ses proches, son décès n’a hélas pu qu’être constaté par les médecins sur place. Une autopsie pratiquée le même soir par le Dr Gungadin à la morgue de l’hôpital Jeetoo a révélé que l’infirmière est morte après avoir été étranglée par son agresseur. À savoir que l’enquête est menée par la MCIT sous la supervision du surintendant de police Vikash Seeboruth.