Les trois candidats de l’Alliance du changement, Mahend Gungapersad, Nitish Beejan et Ram Etwareea, ont animé une réunion mardi soir à Grand-Baie. Le candidat rouge de Port-Louis Maritime–Port-Louis-Est, Ehsan Juman, était également présent. Le député sortant de la circonscription, Mahend Gungapersad, a demandé à l’audience de ne pas commettre la même erreur en n’envoyant que lui au Parlement. «Cette fois-ci, il faut mettre trois croix à côté des enfants de la circonscription qui sont devant vous. Pravind Jugnauth est allé chercher son cousin pour affronter un Gungapersad. Est-ce qu’il a besoin d’un Jugnauth pour m’affronter ?» Il a maintenu que l’Alliance du changement est une alliance de la famille qui prône le mauricianisme. «Pravind Jugnauth tient deux types de langage. Il est prêt à tout faire pour sa survie politique. Son discours n’est pas celui de quelqu’un à la tête d’un État. Ils veulent mettre le feu communal. Cependant, de l’autre côté, il y a Paul Bérenger et Navin Ramgoolam, deux bâtisseurs. Tant que Pravind Jugnauth est au pouvoir, l’avenir de votre enfant est à risque», a-t-il insisté.

Sur le même ton, Ram Etwareea a maintenu que quand Paul Bérenger lui a proposé une investiture, il n’a pas hésité. «Il faut s’attaquer aux problèmes qui rongent notre société. La drogue n’était présente que dans certains quartiers des villes. Depuis 2014, elle est dans tous les villages. Imaginez-vous comment cela sera si Pravind Jugnauth revient au pouvoir. Il faut sauver le pays de la drogue», a-t-il maintenu. Nitish Beejan a expliqué qu’il n’a pas hésité à quitter son travail de fonctionnaire pour aider à sauver le pays quand Navin Ramgoolam a fait appel à lui. «J’ai commencé à faire de la politique quand j’ai pensé à l’avenir de nos enfants sous Pravind Jugnauth. En face de lui, il y a Navin Ramgoolam et Paul Bérenger qui sont deux hommes d’expérience.» Il a ensuite demandé à la foule quels sont les développements accomplis par Anjiv Ramdhany et Avinash Teeluck.

L’invité de la soirée, Ehsan Juman, a affirmé qu’il a rencontré un commerçant dans sa circonscription qui lui a fait part que ses clients n’arrivent plus à acheter un kilo de grains secs. «Le boutiquier est obligé de diviser un sachet de dholl en trois. Il m’a dit que ses clients consomment davantage de mines Appollo car ils n’ont pas les moyens d’avoir trois repas par jour.»