Publicité

Attentat à la pudeur sur une enfant

Un voisin condamné à neuf mois de prison

8 octobre 2024, 15:30

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Un voisin condamné à neuf mois de prison

C’est en voulant envoyer un signal fort et dissuasif contre les agressions sur les enfants que la magistrate Kadadampanavasin Sockalingum-Juwaheer, de la Children’s Court, a récemment condamné Louis Alain Latchman à une peine de neuf mois d’emprisonnement, pour avoir commis un attentat à la pudeur sur sa voisine de sept ans.

L’accusé habite à proximité de la maison de la mineure, sa voisine. Il avait l’habitude de s’y rendre et la mère de la jeune fille est son amie. La famille de la victime avait ouvert sa porte à l’accusé, l’accueillant chez eux, où il séjournait et se rendait fréquemment pour manger. Le jour des faits, l’accusé avait touché les parties intimes de l’enfant et lui avait montré un film à caractère pédopornographique sur son téléphone, tout en reproduisant les actions diffusées dans le film. De plus, il lui avait exhibé ses parties intimes alors qu’elle se trouvait dans son salon.

Double préjudice

L’accusé, alors âgé de 55 ans, avait déclaré devant le tribunal qu’il était ivre à ce moment-là. Cependant, il avait pleinement possession de ses facultés mentales pour rechercher un film sur son téléphone et le diffuser, tout en imitant les gestes. «Il convient de souligner que la mineure a fait confiance à l’accusé en acceptant d’être seule avec lui lorsqu’il lui a montré le film, car il était considéré comme un membre de la famille, mangeant et passant la nuit chez elle. De plus, ce délit a été commis en violation du caractère sacré du domicile de la victime, qui est censé être un lieu sûr pour cet enfant. Elle a donc subi un double préjudice de la part de l’accusé», a noté la magistrate.

Elle a ajouté : «Au lieu de protéger la victime, au sein d’une famille qui l’avait accueilli dans sa maison, l’accusé a commis l’infraction. Un tel acte, venant d’une personne de confiance et dans le cadre sacré de son domicile, laisserait un si jeune enfant profondément traumatisé pour longtemps.» Pour ces raisons, la magistrate estime qu’une peine d’emprisonnement est appropriée.