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Transport des singes

4 Tilapat fait servir une mise en demeure à AML et ATOL

28 février 2024, 18:45

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4 Tilapat fait servir une mise en demeure à AML et ATOL

Le président de l'ONG 4 Tilapat, Linley Moothien, par le biais de son avocate Me Karishma Parboteeah-Roopun et de son avoué Me Yash Appadoo, a fait servir une mise en demeure ce mercredi 28 février à Airports of Mauritius Ltd (AML) et Airport Terminal Operation Ltd (ATOL). L’ONG demande aux deux parties de ne pas autoriser l'accès des véhicules transportant des singes au tarmac de l'aéroport, sous peine de prendre des mesures légales appropriées. Le commissaire de police a été mis à partie dans cette mise en demeure, afin que des mesures urgentes soient prises.

4 Tilapat souligne dans sa mise en demeure qu’AML et ATOL sont les autorités habilitées à donner leur feu vert pour que les véhicules transportant des marchandises ou des animaux puissent accéder au tarmac de l'aéroport de Maurice et qu'elles peuvent, en conséquence, refuser cet accès. Quant au CP, qui est responsable de la police, il peut donner des instructions à ses limiers à l'aéroport pour refuser l'accès aux véhicules.

4 Tilapat souligne que traiter un animal de manière à lui causer de la détresse, de la douleur ou de la souffrance et de le maintenir dans une cage ou une structure similaire trop petite pour lui permettre de se mouvoir naturellement, est considéré comme une infraction, en vertu de l’Animal Welfare Act. Il est mentionné qu'un vol récent a transporté des macaques à longue queue dans des cages où leur mouvement était à peine possible, et qu'un autre vol est prévu prochainement, bien que sa date exacte soit tenue secrète par les autorités. 4 Tilapat demande à AML et ATOL de s’engager à mettre fin à ces pratiques à l'égard des singes. 4 Tilapat estime que non seulement les auteurs d'infractions doivent être condamnés, mais aussi leurs complices, qui tolèrent les actes des coupables en autorisant leur transport dans de petites cages où leur mobilité est limitée.

Pour Linley Moothien, une très grande part d'atrocités, de torture, de maltraitance et de souffrance se trouve dans l'étape de l'emballage, du transport et de l'embarquement dans un cargo, pour des vols pouvant durer jusqu'à 48 heures. Une déposition à la police de l'aéroport suivra en ce sens.