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Moustass Leaks
À surveiller la réponse de Navin Ramgoolam à Adrien Duval
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Moustass Leaks
À surveiller la réponse de Navin Ramgoolam à Adrien Duval

Au Parlement, aujourd’hui, le silence sur les Moustass Leaks pourrait enfin se rompre. Navin Ramgoolam, répondant aux interpellations d'Adrien Duval, pourrait dévoiler des vérités inédites sur les Missie Moustass Leaks, affaire qui empoisonne les institutions comme une rumeur qui refuse de mourir. Il n’avait pas l’intention de parler avant la fin des enquêtes, dit-on dans l'entourage du PMO.
Mais l’heure n’attend plus. Les questions, ces interpellations écrites de l’opposition, sont venues troubler l’ordre des plans feutrés du gouvernement.
Autour du Premier ministre, certains voient au-delà de l’interrogation immédiate. Y aurait-il là une manœuvre? Peut-être, pensent-ils, une tentative de redessiner les alliances. Franco Quirin, exilé des rangs du MMM, ne cache pas son intention de se faire courtiser. Reprendre la place du leader de l’opposition, Joe Lesjongard, devient soudainement plus qu’une ambition : une possibilité calculée dans l’ombre des négociations.
Et puis, il y a Adrien Duval, silhouette solitaire dans l’opposition, qui semble animé par l’éternelle quête de la vérité. Le hasard, cruel ou complice, a repoussé deux de ses questions parlementaires en fin de liste, presque hors de portée du Prime Minister’s Question Time. Pourtant, Duval persiste. Le scandale des écoutes téléphoniques illégales, étouffé par le tumulte des élections, ressurgit sous ses paroles. Que cache cette persistance ? Un simple retour à l’agenda ou l’obsession d’un homme à la recherche d’une justice impossible ?
Dans ses questions, il demande au Leader of the House de révéler les suites données à la décision du cabinet en date du 25 octobre 2024. Une commission d’enquête, promise mais jamais constituée, plane comme une ombre sur les bancs du gouvernement. L’ancien juge Gérard Angoh, annoncé comme président, demeure lui aussi un nom sans mission, un symbole suspendu dans l’attente. Les autres questions abordent la sécurité des communications gouvernementales, la protection des lignes téléphoniques du Premier ministre et d’autres hauts responsables.
Il est peu probable que les deux dernières interpellations d’Adrien Duval soient traitées. Mais parfois, il suffit d’une réponse. Une seule vérité qui perce, même imparfaite, peut faire basculer les certitudes et bousculer l’équilibre fragile d’une assemblée. Ramgoolam osera-t-il répondre, non pas par devoir, mais par nécessité ?
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