Les législatives de 2019 ont laissé des cicatrices. La lutte à trois et la division de l’opposition avaient joué en faveur du gouvernement MSM et de ses alliés. Une partie des votants, environ 37 %, avait choisi le MSM. L’autre s’était éparpillée entre le PTr, le MMM et d’autres partis. Le fossé entre le vote rural et le vote urbain était flagrant.

La vraie question est aujourd’hui simple. Devons-nous rester prisonniers des vieux schémas ? Face aux défis écologiques et économiques, pouvons-nous laisser la démagogie nous mener ?

Depuis des décennies, la nation est piégée par les dynasties. La politique, qui devrait être un espace de débat, est devenue une arène de loyauté aveugle. Les partis ne servent plus le peuple. Ils sont obsédés par le pouvoir. Ils ont oublié leur rôle : servir la nation.

Le malaise grandit. Les élus semblent déconnectés. Ils sont plus préoccupés par leurs privilèges que par leurs électeurs. Le mérite disparaît, remplacé par l’obéissance. L’ethnicité, un outil scientifique, dicte pratiquement tout.

Il est pourtant temps de briser ces chaînes. Le destin de notre île ne peut être confisqué. Nos défis sont grands. Et notre potentiel est immense. Si nous savons dépasser les clivages, nous réussirons.

Maurice doit réinventer sa démocratie. La diversité des idées doit reprendre sa place. L’engagement citoyen doit guider notre avenir.

Il est temps d’agir. Plus question de rester spectateurs. Nous devons être les acteurs du changement que nous voulons. Nous sommes tous du parti de l’avenir.