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Nominations à la NEF
Après le mea culpa du ministre Subron, Kugan Parapen s’explique à son tour
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Nominations à la NEF
Après le mea culpa du ministre Subron, Kugan Parapen s’explique à son tour

Après les remous suscités par les nominations au conseil d’administration de la National Empowerment Foundation (NEF), le ministre de l’Intégration sociale, Ashok Subron, avait présenté ses excuses dimanche. Moins de 24 heures plus tard, c’est son junior minister, Kugan Parapen, qui est monté au créneau sur sa page Facebook pour apporter des clarifications.
Dans un long message publié lundi soir, Kugan Parapen reconnaît d’emblée que «la perception en politique est aussi importante que la réalité». Il admet que le recours à des membres de Rezistans ek Alternativ pour participer à l’exercice de sélection a pu donner l’impression que le parti s’ingérait dans les affaires du ministère. «It conveyed the wrong message.»
Il précise que l’appel à candidatures – par le biais d’un expression of interest – était une «initiative politique». Toutefois, il concède que ses propos, tenus à la presse, ont pu laisser entendre que les nominations elles-mêmes étaient de nature partisane. «At no point in time was I referring to the outcome of the selection exercise (that is the nomination of nine board directors) as being the ‘political initiative’. I should have made this clearer when speaking to the press», écrit-il.
Kugan Parapen justifie par ailleurs l’implication de membres de Rezistans ek Alternativ dans le tri initial des candidatures par le volume exceptionnel de réponses reçues : 269 dossiers comprenant CV et lettres de motivation. «Si nous avions eu seulement une trentaine de candidatures, aucune aide externe n’aurait été nécessaire», affirme-t-il.
Le junior minister détaille ensuite la méthodologie adoptée pour la présélection de 40 candidats, en trois catégories selon la pertinence de leur profil, et en signalant les cas d’affiliation politique (POL for political) ou de connaissance/réseau (ACQ for acquaintance). Selon lui, environ un quart des candidatures ont été identifiées comme POL/ACQ, mais aucune préférence n’a été donnée à ces profils. Il soutient que des candidats actifs dans la campagne électorale du gouvernement – dont deux anciens chefs de région – ont été écartés à l’issue des entretiens.
Sur les neuf membres finalement retenus, six étaient «complètement inconnus» de lui avant l’exercice. Trois autres étaient des connaissances, «mais sans traitement préférentiel». Il réfute donc catégoriquement toute accusation de favoritisme ou de nomination de proches du parti. «Huit des neuf administrateurs n’ont aucun lien avec Rezistans ek Alternativ», insiste-t-il. «They earned their place on the board.»
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