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Nouveau directeur du SPARC à Cascavelle
Arnaud Benoît: «SPARC est un peu un pionnier avec les activités et les sports proposés»
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Nouveau directeur du SPARC à Cascavelle
Arnaud Benoît: «SPARC est un peu un pionnier avec les activités et les sports proposés»
Arnaud Benoît qui dirige le SPARC depuis mars dernier a été pongiste de haut niveau au sein de l’ASPTT Toulouse pendant 32 ans. © Krishna Pather
Depuis mars de cette année, le SPARC, a un nouveau directeur en la personne d’Arnaud Benoît. Comptant une quinzaine d’années d’activités dans le secteur commercial, le Français dirige pour la première fois de sa carrière un centre sportif. Un défi que ce passionné de sport entend relever avec brio.
Arnaud Benoît qui est marié et père de deux enfants, connaissait déjà l’île Maurice. Il avait effectué un stage au sein d’un établissement hôtelier du sud-ouest dix-sept ans de cela. Qui plus est, il a participé à un échange avec la sélection mauricienne de tennis de table à la même époque.
Plusieurs de ses coéquipiers de l’ASPTT Toulouse étaient également de la partie. Parisien de naissance, Arnaud Benoît a eu une longue carrière de pongiste au sein du club toulousain, soit de 1995 à 2023.
«Je suis venu huit fois en visite à Maurice. C’est un peu mon pays de cœur. Donc quand j’ai eu l’opportunité de prendre ce challenge au SPARC, je n’ai pas hésité. J’ai décidé de vivre à fond l’expérience avec ma famille. Je me suis adapté à la culture assez rapidement», lance Arnaud Benoît.
Notre interlocuteur est d’avis que le cadre au sein duquel se trouve le SPARC est «extraordinaire.» «En France, on ne trouve pas de facilités comme celle-ci. C’est une infrastructure de haut niveau. L’environnement est exceptionnel. On se réveille avec le soleil ici et cela fait du bien au moral.»
Activités contemporaines et digitalisation
Arnaud Benoît dit entretenir de très bonnes relations avec ses employés ainsi qu’avec ses fournisseurs. «La difficulté que je rencontre, cependant, se situe au niveau du recrutement. Je suis surpris de la difficulté à remplir des postes, du plus basique au plus spécifique. Il arrive que nous n’ayons pas de candidats pour des entretiens ! Mais je me rends compte qu’il y a un exode vers le Canada, notamment», indique-t-il.
Le SPARC possède des infrastructures de standard international comme la piscine olympique que l’on voit en arrière-plan. © Krishna Pather
Notre interlocuteur ajoute que la pandémie de COVID-19 «a tout chamboulé» mais qu’il existe un bel esprit d’équipe à SPARC. «Les 22 employés font preuve de polyvalence. Les uns travaillent pour les autres.»
Arnaud Benoît explique que SPARC fait partie intégrante du concept de marque territoriale lancée par Médine, The West. «SPARC est un peu un pionnier avec les activités et les sports proposés», note-t-il. «SPARC est un maillon de la chaîne, un élément important de la stratégie de Médine pour ce qui est de la santé, du bien-être.»
Le SPARC qui a été inauguré en 2018 était initialement axé sur les sports traditionnels, mais a élargi son offre pour inclure des activités contemporaines telles que le padel, le cross-training, la danse, la zumba et le yoga, notamment. La digitalisation a amélioré les services et renforçant sa position en tant que centre de pointe aligné sur les normes internationales. Au fil des ans, le SPARC est devenu un lieu dynamique, innovant constamment pour répondre aux besoins de sa clientèle qui ne cessent d’évoluer.
Arnaud Benoît parle de le nécessité de poursuivre le développement de SPARC. Il vise à renforcer son statut en tant que centre ‘lifestyle’ et sportif de premier ordre à Maurice. Ainsi, une extension de la salle de gym est en cours. Cela vise à enrichir l’expérience des membres. Ces installations améliorées comprennent des espaces dédiés au cardio-fitness et des salles pour les cours collectifs. Des infrastructures pour des activités émergentes telles que le Pickleball et une académie de football viennent aussi s’ajouter à celles qui existent déjà.
Renforcer les liens avec les fédérations sportives
Il y a aussi la transformation digitale dont l'objectif est d'améliorer les services, la communication avec les membres, et de favoriser la fidélisation. Un nouveau Customer Relationship Management (CRM) sera mis en place, facilitant la gestion des relations avec les membres et les partenaires.
Aussi, pour répondre aux besoins diversifiés de sa clientèle, le SPARC prévoit de redéfinir ses packages d'adhésion. Cette stratégie permettra d'offrir des options plus flexibles, s'adaptant aux préférences individuelles des membres. Des offres spécialisées pour des activités spécifiques seront proposées, offrant ainsi un choix plus personnalisé. Outre ses projets d'infrastructure, le centre veut diversifier son offre sportive. Des activités telles que le Padel, le Tennis, le Cross-Training, le Yoga, et d'autres cours collectifs sont en cours de développement. L'objectif est de proposer des activités adaptées à différents niveaux d'aptitude physique et aux préférences de ses membres.
La création d’un ‘Kids Corner’, une zone spécialement conçue pour les enfants est aussi à l’agenda. Cela comprendra des installations ludiques et des activités adaptées aux plus jeunes, renforçant ainsi l'attrait du SPARC pour les familles.
Le centre envisage de renforcer son engagement pour la santé et le bien-être au sein de la communauté. Cela se traduit par l’organisation d’événements sportifs réguliers, de programmes de remise en forme pour les employés, et la promotion d'options de restauration saine au sein du club-house. Pas moins de 250 places de parking sont disponibles alors que pour les événements, des places supplémentaires sont mises à disposition.
Le directeur du centre évoque aussi la nécessité de développer des partenariats stratégiques. Raison pour laquelle, le SPARC a établi des partenariats pour la fourniture d'équipements sportifs, s'associant au groupe City Sport depuis juillet. Les démarches sont en cours pour des partenariats médicaux visant à offrir des avantages au sein de cliniques en lien avec la santé sportive.
SPARC collabore activement avec d'autres entités du groupe Médine, tels que Casela et l'hôtel, dans le but de créer des synergies bénéfiques et de promouvoir l'ensemble de l'offre de la réserve.
SPARC cherche également à renforcer ses liens avec des fédérations sportives, participant à des tournois ouverts à la communauté mauricienne. Des événements one-shot, tels que le ‘padel by night’, servent de plateforme pour établir des partenariats communautaires et accroître la visibilité du SPARC. L'objectif global de ces partenariats stratégiques du SPARC est de créer une toile d'interconnexions qui contribue de manière significative à l'expérience des membres.
Un événement important du calendrier auquel est associé le SPARC depuis quelques années est le Colin Mayer Tour, course de vélo tout terrain (VTT) qui a réuni, en octobre dernier, pas moins de 500 participants, toutes catégories confondues. «Il y a aussi le Trail de Médine qui permet de découvrir le chassé de Yémen et les alentours», précise Arnaud Benoît.
65 % des membres sont Mauriciens
Il y a une chose dont est particulièrement fier Arnaud Benoît. C’est que la majorité des membres sont Mauriciens. «Les clients sont majoritairement Mauriciens. Ils comptent pour environ 65% des membres. Ce qui reflète une forte adhésion locale. Les 35% restants sont principalement Français, Sud-Africains, et Africains, entre autres, offrant une diversité culturelle. La tranche d’âge de 18 à 35 ans représente 45% des membres et celle de 36 à 60 ans constitue environ 38%», se plaît-il à préciser. Les horaires d’ouverture du centre offre de la flexibilité à la clientèle. Il est opérationnel dès 6h alors que certaines activités peuvent être pratiquées jusqu’à 22h.
Le directeur du centre sportif est d’avis que le développement immobilier qui est en cours sur les terres de Médine n’est pas un inconvénient. «L’un ne va pas sans l’autre. Un développement immobilier bien maîtrisé par Médine ne peut qu’être bénéfique à SPARC», assure Arnaud Benoît.
Les activités proposées au SPARC
Piscine olympique de 10 couloirs
Fitness Centre
1 terrain de football et de rugby + 1 terrain de football à 7
4 terrains 5-a-side
3 courts de tennis de standard international
1 courts de basket-ball/volley-ball
3 terrains de pétanque
Jogging track
4 courts de pickleball
2 courts de padel
Académies : Football, Natation gérés par SPARC
Basketball, Tennis, Gymnastique, Taekwondo (Partenaires)
Restaurant, Club-house
Le SPARC introduit le Pickleball
Dans le but de diversifier son offre sportive, le SPARC a récemment lancé le pickleball. Arnaud Benoît annonce l’aménagement de quatre courts pour sa pratique.
Le pickleball est un sport de raquette qui combine des éléments du tennis, du padel, du badminton et du tennis de table. Il est facile à apprendre, rapide et amusant à jouer en raison des longues périodes d'échange qui peuvent avoir lieu pendant un match.
Il se joue avec des raquettes plus grandes qu'au ping-pong mais plus petites qu'au tennis. Ces raquettes peuvent être fabriquées dans différents matériaux, comme du bois, du plastique, de la fibre de carbone entre autres. La balle utilisée est en plastique perforé. Elle a à peu près la taille d'une balle de baseball.
Le pickleball est un sport de raquette qui combine des éléments du tennis, du padel, du badminton et du tennis de table.
Ce sport se pratique en simple ou en double, sur un terrain qui fait environ la moitié d'un court de tennis standard. Au centre du terrain, le filet mesure 86 cm de hauteur. La balle doit passer par-dessus le filet et atterrir dans l'aire de jeu, à l'intérieur des lignes délimitant le court. Si une équipe ou l'une des personnes jouant sur le terrain envoie la balle en dehors du court, le point va à l'adversaire.
Après le service (effectué dans un mouvement de bas en haut, depuis la ligne de fond) chaque équipe doit laisser la balle rebondir une fois sur le court avant de pouvoir la renvoyer. Quand une équipe sert, l'équipe adverse doit laisser la balle rebondir avant de la renvoyer par-dessus le filet. Quand la balle revient vers l'équipe au service, cette dernière doit laisser la balle rebondir une fois avant de la renvoyer. À partir de là, les équipes peuvent renvoyer la balle de l'autre côté sans la laisser rebondir en premier. Ce type de frappe, où la balle est frappée en l'air avant de rebondir, s'appelle une « volée ». Si la balle rebondit deux fois du même côté, le point est terminé. Comme au tennis, si la balle est frappée au-dessus du filet et rebondit de l'autre côté du filet deux fois avant que l'équipe adverse ne parvienne à la renvoyer, l'équipe ayant tiré gagne le point. Seule l'équipe au service peut marquer des points. Si l'équipe au service gagne un point, ce point est comptabilisé. Si l'autre équipe gagne le point, le score ne change pas. L'équipe qui a gagné le point sert alors pour le point suivant. Pour gagner, il faut marquer 11 points avec au moins 2 points d'écart. Ce sport a été inventé dans les années 1960 aux États-Unis par un certain Joel Pritchard, un politicien, pour divertir ses enfants. Ce dernier avait un chien, Pickle, à qui il demandait d'aller chercher la balle lorsqu'elle tombait trop loin.
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