Publicité

18 mois de prison pour l’agression de sa petite amie

21 novembre 2012, 00:00

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

18 mois de prison pour  l’agression de sa petite amie

Jaloux, il a infligé plusieurs coups de couteau à sa petite amie. Jugé coupable par la Cour intermédiaire, Jean Yves Jérôme Boudan a été condamné à 18 mois de prison. Il a fait appel en Cour suprême, affirmant que l’accusation n’a pas établi l’élément de préméditation sans l’ombre d’un doute et que la peine de 18 mois est excessive.

Mardi 20 novembre 2012, les juges Gérard Angoh et Nirmala Devat ont rejeté son appel. Cette affaire remonte au 25 mars 2007. La jeune victime dort dans sa chambre à coucher, quand Jean Yves Jérôme Boudan y fait irruption et lui inflige plusieurs coups dans le dos, à l’aide de son canif. Elle se débat, mais est incapable de s’enfuir car son compagnon a fermé la porte de la chambre à clé. Néanmoins, pendant la lutte, l’accusé laisse son arme lui échapper.

Il tente alors d’étrangler la jeune femme, puis de l’étouffer avec un oreiller. Elle arrive toutefois à se libérer et parvient à le convaincre d’ouvrir la porte, afin que son frère puisse l’emmener à l’hôpital.

La victime a été admise au département des soins intensifs pendant trois jours, puis a passé trois jours en salle. Elle a ensuite dû suivre des traitements en tant que patiente externe pendant trois semaines.

En Cour, Jean Yves Jérôme Boudan a admis avoir agressé la jeune femme avec un canif. Il explique que, ce soir-là, il s’est senti humilié par le comportement de sa petite amie, lors d’une soirée dansante. Selon lui, elle a été trop intime avec un autre homme. Il a affirmé avoir aperçu la jeune femme caresser un autre homme. Dans sa déposition à la police, il a précisé que «mo finn marse marse. Ariv kot lacaz mo copinn, mo pa finn trouv loto so mama lor sime. La mo finn konpran ki so mama pa la. Lerla mo finn rant kot li».

Considérant la gravité du délit et la façon dont Jean Yves Jérôme Boudan a agi, les juges Gérard Angoh et Nirmala Devat ont donné raison au magistrat de lui avoir infligé une peine de 18 mois de prison. L’accusation était représentée par Me N. Seebaluck, State Counsel.