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1810 – Mauritius l’Histoire retracée
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1810 – Mauritius l’Histoire retracée
Dans le cadre du bicentenaire de la bataille du Vieux Grand-Port, le Blue Penny Museum nous invite à découvrir l’année 1810 dans son ensemble.
Tendez l’oreille. Dans la brise d’hiver, du côté de Vieux Grand-Port, des coups de canon résonnent. Des ordres et des contre-ordres fusent. Une bataille se joue. Celle dont nous commémorons le bicentenaire cette année.
Profitant du contexte, le Blue Penny Museum, situé au Caudan, à Port-Louis, propose une riche exposition, placée sous le signe de 1810-Mauritius. Elle restera visible jusqu’au 28 août prochain. En plus de nous faire revivre l’affrontement des Français contre les Britanniques pour la possession de l’Ile de France, cette exposition prend le parti de mettre en perspective l’Histoire.
Ainsi, elle l’explique étape par étape pour que petits et grands puissent comprendre les enjeux commerciaux et politiques de l’époque. Pourquoi Maurice était-il à ce point stratégique pour que deux grandes puissances maritimes européennes viennent s’affronter du côté de l’île de la Passe, en face de Mahébourg ?
«L’exposition revendique la présentation au public de portraits et documents originaux auxquels le public n’est pas habitué », explique Emmanuel Richon, conservateur du musée. Cela permet de mettre un visage sur des noms, dont ceux de sir Robert Townsend Farquhar, Charles Telfair, Amiral Willoughby, Capitaine Bouvet, Lislet Geoffroy, et bien d’autres.
Des registres dans lesquels on peut s’amuser à déchiffrer l’écriture d’époque des pièces de monnaie, des uniformes sont autant d’éléments de l’exposition qui éclairent cette tranche de l’Histoire.
«Cette exposition ne se veut pas exclusivement représentative d’un événement particulier ayant eu lieu en 1810, mais plutôt, et de manière équitable, tente de rendre compte de l’ensemble de l’année 1810, si cruciale pour notre île», ajoute Emmanuel Richon.
Les visiteurs pourront également voir deux maquettes anciennes de navires d’époque ainsi que trois dioramas reconstituant le débarquement anglais et la capitulation.
Aline GROËME-HARMON
*L’accès à la salle d’exposition est gratuit mais le musée reste payant.
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