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20 ans à l’ombre pour le violeur d’Albion

22 février 2014, 12:57

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20 ans à l’ombre pour le violeur d’Albion

Encagoulé et armé, il a fait irruption chez une habitante d’Albion. Jean Patrick Jhulloo, qui réside à Sainte-Croix, a été condamné à 20 ans de prison pour viol. Le jugement a été prononcé hier, vendredi 21 février, en cour intermédiaire. 

 
Le délit remonte au 18 juin 2006 à Albion. Accompagné d’un autre malfrat, Jean Kenny François, un habitant de Baie-du-Tombeau, Jean Patrick Jhulloo s’est rendu à Albion pour commettre un cambriolage.
 
Les deux récidivistes avaient repéré le campement d’un couple la veille. La porte coulissante faisant face à la mer était ouverte. Mais le chien du voisin les a poussés à revoir leur plan. Le jour du délit, ils sont arrivés à Albion vers 18 heures. Ils se sont postés près du mur du campement pour guetter les occupants.
 
Coups de gourdin à la tête
 
À une heure du matin, les deux malfaiteurs ont fait irruption dans le campement du couple. Ils ont tabassé l’homme, un directeur de société, à coups de gourdin à la tête avant de le ligoter.
 
Après avoir fouillé la maison, ils ont fait main basse sur un téléviseur, une carte bancaire, un ordinateur et un sac à main, entre autres. Jean Patrick Jhulloo s’en est alors pris à la compagne du directeur à l’étage, en la menaçant de faire du mal à son compagnon et à son enfant.
 
Les voleurs se sont ensuite enfuis à bord du 4x4 du directeur. Lequel avait ensuite été retrouvé par l’équipe de l’assistant-surintendant de police Daniel Monvoisin dans la région de Roche-Bois quelques heures plus tard.
 
Blanchi pour vol
 
C’est finalement à travers un receleur que les enquêteurs de la Criminal Investigation Division de la Western Division sont parvenus à mettre la main sur Jean Patrick Jhulloo et Jean Kenny François. Ils ont été poursuivis pour vol mais l’accusation a été rayée. 
 
À l’époque, cette affaire avait provoqué un tollé. Elle a poussé les Casernes centrales à augmenter les patrouilles dans le village d’Albion, encore traumatisé par le viol suivi du meurtre de la jeune Nadine Dantier survenu le 25 juin 2003.