Ils sont 200 employés de la Development Bank of Mauritius (DBM) à craindre pour leur poste. La banque  veut réorienter ses activités et recherche un partenaire.

La semaine dernière une rencontre, entre la direction et une délégation indienne, composée essentiellement de banquiers, a eu lieu.

Sollicitée par l’express, la direction de la banque n’a pas souhaité en dire plus. Roshan Seetohul, le président du conseil d’administration, a, lui, confirmé l’intérêt des Indiens. Et de préciser que «c’est un fait qu’il y a un over-staffing à la DBM.

Mais ceux qui parlent de licenciement n’ont pas tous les éléments. Il y a beaucoup de facteurs à prendre en considération avant d’arriver à cette éventualité».

Après avoir fait un relevé des actifs de la DBM, la délégation indienne est retournée dans la Grande péninsule pour prendre une décision. Les Indiens pourraient, dit-on, acheter une partie des actions du gouvernement dans la banque. Autre option : contracter un partenariat avec la DBM en injectant de l’argent, afin que la banque cherche de nouveaux créneaux à exploiter.

«Jusqu’ici, ils n’ont pas encore fait de propositions concrètes, révèle Roshan Setohul. Les différentes options sont ouvertes.»  La DBM, dit-il, est à la recherche d’une banque qui a l’expérience dans le SME-Banking. «Aucune banque mauricienne n’a cette expertise. Même à la DBM, nous n’avons pas l’expérience nécessaire», précise le président du board.

Avant d’ajouter que la banque pourrait engager des discussions avec d’autres sociétés étrangères.
Toutefois, dans le milieu bancaire, l’on affirme que la DBM est en train de perdre de l’argent avec son SME Scheme.  Et que, si elle continue sur cette lancée, elle va vers une morte lente…