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2011 : L’économie ralentit dans les pays émergents

26 décembre 2011, 20:00

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Nous poursuivons notre série « 2011 dans le monde », ce mardi, avec&nbsp les trois articles suivants : (i) dégradation économique et sociale en Grande-Bretagne, (ii) les «&nbsp indignés » des Etats-Unis et (iii) L’économie ralentit dans les pays émergents. En voici le 32eme et dernier volet.<BR><BR>Chine : La croissance du produit intérieur brut (PIB) chinois, qui avait atteint 10,4 % en 2010, est progressivement tombée à 9,7 % au premier trimestre de cette année, puis à 9,5 % au deuxième et 9,1 % au troisième. Et pourrait tomber à 9 % pour l’ensemble de l’année 2011. L''''indice de la production manufacturière est tombé, lui,&nbsp à son plus faible niveau en près de trois ans.<BR><BR>Une bonne nouvelle cependant.&nbsp La Chine enregistre&nbsp un fort recul de l''inflation. L''indice des prix à la consommation a progressé de 4,2% sur un an, son plus bas niveau depuis septembre 2010, selon le Bureau national des Statistiques (BNS). Les prix alimentaires, qui affectent surtout les plus pauvres, ont reculé en novembre de 0,8% sur un mois, ne progressant plus que de 8,8% sur un an. <BR><BR>Selon les économistes de la HSBC, les indices ne sont pas encore dans le rouge, et surtout, "<EM>les tensions inflationnistes se résorbent plus vite que prévu, ce qui libère de la marge de manœuvre à Pékin et lui permet d''organiser un atterrissage en douceur".<BR><BR></EM>Malgré une forte censure, les blogs ont relayé ces dernières semaines un certain nombre de conflits sociaux, donnant parfois lieu à des heurts avec les forces de police, notamment dans le Sud, où les ouvriers accusent leurs patrons de faire des économies à leurs dépens, alors que les commandes à l''exportation se réduisent et que les coûts de la main-d''œuvre augmentent. La deuxième économie mondiale reste encore fortement dépendante des exportations, qui ont commencé à ressentir les effets de la crise de la dette en Europe, premier débouché des produits chinois, ainsi que d''une situation économique difficile aux Etats-Unis.<BR><BR><STRONG>La production industrielle ralentit en Inde<BR></STRONG>Inde : La croissance de la production industrielle de l''Inde est devenue négative pour la première fois en plus de deux ans avec une contraction de 5,1 % en octobre sur un an, selon les derniers chiffres, reflétant l''impact de la politique monétaire agressive du pays. En octobre 2010, la production industrielle avait progressé de 11,3 % sur un an. En septembre 2011, cet indicateur avait déjà marqué le pas, progressant de seulement 1,9 %, bien loin des attentes du marché, lequel tablait sur 3,7 %.La production manufacturière s''est contractée de 6 % sur un an. L''activité minière a chuté de 7,2 % tandis que la production de biens d''équipements a plongé de 25,5 %. <BR><BR>La Reserve Bank of India (RBI) a pratiqué treize relèvements des taux depuis mars 2010 pour tenter d''enrayer une inflation qui flirte avec les 10 %, gros point noir de la troisième puissance économique d''Asie. Alors que l''Inde visait au début de l''année une croissance annuelle de 9 %, elle a ramené ses ambitions à un taux de 7,5 %. Des économistes indépendants anticipent plutôt un taux inférieur à 7 %. L''Inde avait enregistré une croissance de 8,5 % pour l''année 2010-2011.<BR>Brésil. La Banque centrale du Brésil a abaissé à 3% sa prévision de croissance pour 2011, en raison de l''aggravation de la crise internationale. Pour sa part, le gouvernement brésilien prévoit toujours une croissance de 3,5%, bien en deçà des 7,5% enregistrés l''année dernière. <BR><BR>La présidente Dilma Rousseff a fait procéder à quelque 30 milliards de dollars de réductions budgétaires cette année pour éviter la surchauffe économique et faire baisser une inflation obstinément élevée. L''inflation dépasse encore les 6,5 % aujourd''hui, empêchant le gouvernement de prendre des mesures de relance significatives sans risquer de provoquer une envolée des prix à la consommation.<BR><BR>Par ailleurs, le dernier bilan du Centre for Economics and Business Research (CEBR) classe pour 2011 au 6ème rang des puissances économiques mondiales le Brésil. Selon l''institut de recherche londonien, le pays qui affiche un PIB de 4 440 milliards de dollars, se place respectivement derrière les Etats-Unis, la Chine, le Japon, l''Allemagne et la France. Avec son avancée au classement, le Brésil prend la place du Royaume-Uni qui se voit chuté à la 7ème place. <BR><BR>Russie. Du côté de la Russie, le membre le plus "à la traîne" des BRICS, le PIB a crû de 5 % en 2001, de 8,5 % en 2006 et d''un peu plus de 4 % en 2011. Selon une&nbsp étude économique de l’OCDE, l’économie russe se remet de la grave récession de 2008/09, mais l’activité reste en deçà des sommets atteints avant la crise. De l’ordre de 4% (en 2011), le taux de croissance tendanciel est insuffisant pour tirer pleinement parti des possibilités offertes par les ressources naturelles dont&nbsp est richement dotée la Russie et le haut niveau de qualification de sa population. Ce pays est par ailleurs confronté, en ce mois de décembre, à une série de manifestations organisées par l’opposition qui contestent les résultats des récentes élections générales remportées par le parti du Premier ministre Vladimir Poutine.&nbsp <BR><BR>Afrique du Sud. Petit nouveau du groupe des BRICS, l’Afrique du Sud&nbsp n''a pas à rougir : de 2,7 % de croissance en 2001, elle passe à 5,6 % en 2006 pour s''établir à 3,4 % en 2011 (source : FMI). Selon la Standard Bank of South Africa, la crise dans la zone euro, qui est la principale destination des exportations minières de l''Afrique du Sud, a conduit à une réduction considérable du volume des exportations du pays.<BR><BR>En outre, selon le bureau des statistiques sud-africain, la production agricole a également diminué de 4,3% au 3e trimestre par rapport au trimestre précédent, ce qui a constitué un autre coup dur pour le fragile redressement économique du pays.<BR><BR><EM>Sources : L’EXPRESS.fr, Reuters, Le Monde.fr.<BR></EM>

LEXPRESS.fr, Reuters, Le Monde.fr.

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