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Vol MH370: Nouvelle mission de plongée pour le robot sous-marin
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Vol MH370: Nouvelle mission de plongée pour le robot sous-marin
Le robot sous-marin "Bluefin-21", qui recherche dans l'océan Indien l'épave du Boeing de la compagnie Malaysia Airlines disparu le 8 mars, effectue depuis mardi soir une nouvelle plongée, à près de 2.000 km au large de la ville australienne de Perth.
L'opération de recherches aériennes et maritimes de débris flottants s'est poursuivie par ailleurs mercredi, mobilisant une dizaine d'avions militaires, trois avions civils et 11 navires, dans un périmètre d'environ 55.000 km2.
Lundi, le robot sous-marin avait dû mettre fin à sa première plongée, au bout de six heures, après avoir atteint sa profondeur limite, 4.500 mètres. Selon la marine américaine, qui a dépêché Bluefin-21, il faudra peut-être à celui-ci deux mois au total pour ratisser les 600 km2 où l'on pense que l'épave de l'avion a sombré.
Les secours ont pu établir cette position grâce à quatre signaux sonores qui, estiment-ils, émanaient des boîtes noires de l'appareil. L'autonomie des batteries des enregistreurs de vol étant d'environ 30 jours et aucun signal n'ayant plus été capté depuis une huitaine de jours, les secours australiens ont décidé d'envoyer Bluefin-21 explorer les fonds marins en espérant que son sonar et ses caméras permettraient de localiser l'épave.
Le vol MH370 de Malaysia Airlines a disparu des écrans radar civils une heure après avoir décollé de Kuala Lumpur à destination de Pékin, le 8 mars, avec 239 personnes à son bord. Mais des données satellites ont permis d'orienter les recherches vers le sud de l'océan Indien, et les autorités malaisiennes pensent qu'il a dû être délibérément détourné.
La zone maritime où ont lieu les recherches, le plateau Zenith, n'a jamais été cartographiée avec précision car elle ne se trouve dans la zone économique d'aucun pays. Ses fonds sont vraisemblablement couverts d'une vase formée par des micro-organismes marins, qui laisserait apparaître clairement tout objet métallique de grande taille, estime Robin Beaman, géologique à l'université James Cook.
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