Des frappes aériennes ont tué au moins 25 activistes présumés d'Al Qaïda dans le sud du Yémen dimanche, a-t-on appris de sources tribales locales.

Il s'agit de la seconde opération militaire de ce type en deux jours : samedi, un raid aérien avait tué 10 membres présumés d'Al Qaïda et trois civils dans le centre du Yémen, considéré comme le bastion d'Al Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa).

Sur son site internet, le ministère yéménite de la Défense a rapporté que des frappes aériennes avaient eu lieu dans une région montagneuse dans le sud du pays, sur la base d'informations selon lesquelles les "éléments terroristes prévoyaient de prendre pour cible des installations civiles et militaires vitales".

Le ministère avait utilisé des termes similaires pour justifier la frappe de samedi.

Il n'a pas précisé la nature des frappes aériennes mais dans les deux cas, des sources locales ont déclaré que des drones avaient été vus peu avant survolant les zones prises pour cible.

Les Etats-Unis reconnaissent recourir à des drones pour frapper des cibles d'Aqpa au Yémen, sans jamais donner de précision sur leur utilisation.

Des sources locales ont déclaré qu'environ 25 corps avaient été transférés des lieux des attaques de dimanche vers des localités voisines. Elles ont expliqué qu'au moins trois frappes distinctes avaient pris pour cible des camps d'Al Qaïda peu après les prières de l'aube.

Un responsable a déclaré que les activistes visés figuraient parmi les éléments "dirigeants et dangereux" d'Al Qaïda et qu'ils étaient de différentes nationalités.