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Les Irakiens aux urnes malgré l'insécurité
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Les Irakiens aux urnes malgré l'insécurité
Les bureaux de vote ont ouvert mercredi matin à 07h00 (04h00 GMT) en Irak pour les premières élections législatives depuis le départ des troupes américaines du pays à la fin 2011.
Le scrutin devrait voir la reconduction du Premier ministre chiite Nouri al Maliki dans un pays en proie à la violence sur fond de vives tensions confessionnelles.
Depuis le début de l'année, les violences entre chiites et sunnites ont fait plus de 2.000 morts en Irak. A Bagdad, 180 civils ont été tués et 477 blessés pour le seul mois de mars.
En l'absence de sondages fiables, il est difficile de prédire la composition du prochain parlement. La coalition de l'Etat de droit du Premier ministre sortant fait toutefois figure de favorite.
Nouri al Maliki est censé profiter des divisions de ses adversaires et de son positionnement comme rempart pour les chiites, majoritaires, contre l'extrémisme sunnite dans la province occidentale d'Anbar et en Syrie voisine.
Les slogans sans connotation communautaire et les promesses d'unité nationale des précédentes législatives, en mars 2010, ne sont plus de mise dans un pays où les attentats meurtriers sont quasi-quotidiens.
Le chef du gouvernement tire parti de la guerre qu'il mène dans la province d'Anbar contre l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), un groupe djihadiste sunnite issu d'Al Qaïda.
Il a également bénéficié d'une concentration avantageuse du pouvoir ces huit dernières années. Outre son poste, il cumule les ministères de la Défense, de l'Intérieur et de la Sécurité.
Mais il s'est aussi fait des ennemis dans les rangs chiites, sunnites et kurdes. Ses rivaux se disent prêts à surmonter leurs différends pour assurer sa défaite.
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