Les deux principaux blocs politiques de la minorité doivent «faire face ensemble» afin de braver le gouvernement actuel. C’est ce qui ressort du rassemblement politique du FPR ce jeudi 1er mai.

Lors de son discours à Baie-aux-Huîtres, ce jeudi 1er mai à l’occasion de la fête du travail, le leader du Front patriotique rodriguais (FPR) Johnson Roussety, entouré de ses «die hards», s’est dit prêt à «desann dan lari pou devir sa gouverneman la».

«Si Mouvemen rodriguais dakor, nou kapav desann dan Port-Mathurin e renvers gouverman pasifkman.» Une déclaration qui a été applaudie par les partisans rouges. Selon lui, ceux qui sont au gouvernement n’ont pas les compétences nécessaires pour diriger le pays. «Bann dirzian actiel pa envi tande ki lepep pe soufer. Zot pe fors dimoun azenou apre zot dir dibout lor zot lipie. Lisensiman an mass tou lezour, bann per de fami pape kone kouma pou soign zot fami. Zot ti bizin onte zordi pou selebre fete du travay», dit-il.

Johnson Roussety a également invité le gouvernement de Serge Clair  à s'expliquer sur le nombre de personnes qui ont perdu leur emploi depuis que son équipe est au pouvoir.

Mais pour le leader du FPR, l’heure n’est plus aux belles paroles mais à l’action. Il souhaite que Rodrigues devienne entièrement responsable du port et de l’aéroport. «Gouvernman central pe tro blok nou», soutient-il.

Selon lui, le FPR a toujours été le seul parti qui a su dire non aux «princes» de Port-Louis. «FPR pa enn parti feb sa», martèle-t-il. Il a ensuite lancé un appel pour que tous les Rodriguais restent mobilisés. «Nou ena nous aspirasion. Nou pa bann yesman nou.»