L'enlèvement de 200 lycéennes il y a un mois au Nigeria et les conflits religieux qui continuent à faire rage à travers le monde montrent que "les pulsions humaines les plus noires" n'ont pas disparu, a déploré mercredi Barack Obama.

Le président des Etats-Unis s'exprimait à l'occasion de la remise du prix de Fondation pour la Mémoire de la Shoah, créé par le réalisateur américain Steven Spielberg après le tournage de "La liste de Schindler".

"Il suffit de lire les titres de la presse d'aujourd'hui: la Syrie dévastée, les meurtres et les enlèvements au Nigeria, les conflits religieux et tribaux pour constater que nous ne sommes pas venus à bout des pulsions humaines les plus noires", a-t-il déclaré.

"Aucune des tragédies auxquelles nous assistons aujourd'hui ne peut égaler l'horreur de l'Holocauste", mais "nous ne devons pas leur tourner dos", a-t-il poursuivi.

"Nous devons agir y compris là où il y a parfois une ambiguïté, y compris quand la voie n'est pas toute tracée. Nous devons essayer. Cela comprend la lutte contre la montée de l'antisémitisme dans le monde."

Les Américains, a ajouté Barack Obama, doivent s'élever contre tous ceux qui menacent l'existence de l'Etat d'Israël et "pour entretenir la détermination infaillible" des Etats-Unis à assurer sa sécurité.