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Grand-Baie: elle accuse son beau-frère d’agression sexuelle

10 mai 2014, 12:29

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Grand-Baie: elle accuse son beau-frère d’agression sexuelle
Toute une famille est en émoi à Grand-Baie. Kaleivani, 31 ans, allègue que son beau-frère Azagen, 35 ans, l’a agressé sexuellement à deux reprises. La trentenaire a été examinée par un médecin de la police hier, vendredi 9 mai. Le présumé agresseur, actuellement en détention policière, fait l’objet d’une charge provisoire de viol. Mais l’histoire est tout autre du côté de la belle-famille…
 
Tout aurait commencé après que Medee, 25 ans, l’épouse d’Azagen, a accouché de leur second enfant. Après plus d’un mois passé chez sa mère dans l’Est, sa belle-soeur Kaleivani n’aurait pas apprécié son retour sous le toit familial, allègue Medee. La maison abrite cette dernière et Azagen, la présumée victime et son mari, la mère d’Azagen et sa soeur, Brimee.
 
«Je suis rentrée à la maison le lundi 5 mai. Kaleivani ne m’a pas parlé ce jour-là. Le lendemain, elle est venue me voir pour me dire que mon époux avait commis un acte indécent à son égard», confie-t-elle. «J’ai alors demandé des explications à mon époux qui est resté évasif sur le sujet. Pour éviter d’autres situations embarrassantes, j’ai pris toutes mes affaires et celles de ma fille aînée, âgée de deux ans et demi, et du bébé pour emménager dans notre maison qui était toujours en construction au second étage.»
 
Kaleivani se serait mis en colère en apprenant que Medee et son mari Azagen avaient utilisé les toilettes du rez-de-chaussée. La présumée victime a porté plainte à la police deux jours plus tard, relève notre interlocutrice, «c’est une drôle de coïncidence… »
 
«Ils ont peut-être eu des relations mais je ne pense pas qu’il s’agisse d’une agression.»
 
Medee digère mal cette affaire. Pour elle, il n’y a pas eu d’agression sexuelle, son époux est victime d’un coup monté. «Kaleivani ti pe tente li toulezur, affirme-t-elle. Ils ont peut-être eu des relations mais je ne pense pas qu’il s’agisse d’une agression.» Il y aurait d’ailleurs eu plusieurs prises de bec entre des membres de la famille et la présumée victime.
 
Brimee abonde dans le même sens. Elle se demande comment une telle chose aurait pu se passer sous le toit familial sans que personne ne s’en rende compte. «Je suis en permanence à la maison», souligne-t-elle.
 
Nous n’avons pu avoir la version de Kaleivani à cet effet. La jeune femme est restée injoignable sur son portable.