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Deux divisions de l'armée nigériane à la recherche des lycéennes
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Deux divisions de l'armée nigériane à la recherche des lycéennes
L'armée nigériane a affecté deux divisions à la recherche des 200 lycéennes enlevées le mois dernier par les islamistes de Boko Haram tandis que la mission d'experts promise par la France en appui est arrivée samedi au Nigeria.
Les soldats nigérians sont stationnés dans la région frontalière aux confins du Tchad, du Cameroun et du Niger, pour travailler avec d'autres spécialistes de la sécurité, a déclaré le général Chris Olukolade, porte-parole de la Défense.
Les jeunes filles ont été enlevées le 14 avril dernier dans le village de Chibok, près de la frontière camerounaise alors qu'elles passaient leurs examens. Cinquante d'entre elles ont pu s'échapper mais plus de 200 restent aux mains des insurgés.
Les autorités nigérianes ont été critiquées pour la lenteur de leur réaction à l'enlèvement.
"La principale difficulté reste que certaines des informations communiquées se sont révélées plusieurs fois être erronées (...) Quoi qu'il en soit, cela ne découragera pas les efforts en cours", a dit Chris Olukolade.
L'armée nigériane a procédé à plus de 250 sorties, la police est également impliquée, de même qu'une groupe opérationnel multinational, a-t-il précisé.
Les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la France, la Chine et Interpol ont proposé leur aide.
Dans l'entourage de la présidence française, on précise que la mission arrivée samedi au Nigeria est constituée d'experts du renseignement humain et technique, ainsi que de spécialistes de l'observation et de l'analyse des images.
Samedi, Michelle Obama a exprimé son indignation au sujet des lycéennes nigérianes enlevées par la secte islamiste Boko Haram, à l'occasion de l'allocution radiophonique hebdomadaire de son époux, qui lui avait pour une fois cédé la place.
Dans un communiqué, Amnesty International affirme, sur la base de nombreux témoignages obtenus, que les services nigérians de la sécurité ont été informés plus de quatre heures à l'avance de l'attaque de l'établissement scolaire mais qu'ils n'ont pas pris les mesures suffisantes pour l'empêcher. Le général Olukolade a estimé ce rapport sans fondement.
Le président nigérian, Goodluck Jonathan, a déclaré vendredi penser que les lycéennes se trouvaient toujours au Nigeria et n'avaient pas été conduites au Cameroun voisin.
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