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Dans le jardin de… Tara et Kesh

11 mai 2014, 16:44

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Dans le jardin de… Tara et Kesh

Les Seebaluck, à Beau-Bassin, font partie de la mémoire vivante de notre île. En témoigne, dans leur jardin, un palmier offert par le Dr Octave Wiehé, entre autres.

 

Au service du pays

 

                         

 ( Photo 1 )

 

 

( Photo 2 ) 

 

Tara et Kesh Seebaluck ont tous deux travaillé dans la fonction publique pendant de nombreuses années. La première a servi au sein des ministères de l’Information, lorsque sir Seewoosagur Ramgoolam était Premier ministre, et de l’Éducation, ainsi qu’au Prime Minister’s Office. À la fin de sa carrière, elle était Principal Assistant Secretary. Quant à son époux, il a été Registrar de l’Université de Maurice (UoM) durant deux décennies, ce qui l’a amené à faire de prestigieuses rencontres. Ainsi, le Dr Octave Wiehé, ancien directeur du Mauritius Sugar Industry Research Institute (Msiri) et vicechancelier de l’UoM de 1968 à 1973, lui a transmis « le goût, l’amour » qu’il avait pour les orchidées. Près de l’entrée, notre hôte nous montre d’ailleurs de magnifiques vandas rouges (photo 1) du genre, nous dit-il, que le Dr Wiehé aimait particulièrement, et un peu plus loin, un palmier originaire de la Malaisie (photo 2), offert par son ami et auquel il est très attaché.

 

 

Rafraîchissant

 

Si, derrière leur maison, nos hôtes cultivent divers agrumes – pamplemoussier, oranger, mandarinier, citronnier – devant, un bigaradier (Citrus aurantium) étend également ses branches chargées de fruits. Tara nous explique que cet arbre qui rapporte généralement de janvier à avril lui permet de partager les bigarades mais aussi de préserver leur jus sous forme de glaçons. Pour une boisson désaltérante, il lui suffit ensuite de faire fondre deux des glaçons dans un verre d’eau et d’y ajouter du sucre…

 

Conseil pratique

 

Outre l’arrosage, Kesh ne manque pas de prodiguer quelques conseils à son épouse, partant du principe qu’« il ne faut pas attendre qu’une plante commence à mourir pour l’aider à vivre ». S’agissant des anthuriums, il recommande, en sus d’un emplacement ombragé, de recouvrir le sol où ils se trouvent de tontes de gazon car elles préservent l’humidité et empêchent la pousse de mauvaises herbes.

 

 

Arbuste en fête

 

L’Acalypha hispida, communément appelé queue de chat, est l’une des plantes de leur jardin que les Seebaluck considèrent comme « des membres de la famille » tant elles les ont accompagnés fidèlement depuis plus de quarante ans qu’ils vivent à Beau-Bassin. Ce qui frappe d’emblée à la vue de cet arbuste, c’est le nombre de chatons rouges qui y sont suspendus. Un joyeux spectacle visible à longueur d’année, précise Tara qui se souvient que quand leurs neveux et nièces étaient petits, ils cueillaient les longs épis floraux duveteux et les faisaient passer, en jouant, pour des queues de singe.

 

Havre de paix

 

L’une des raisons qui ont poussé les Seebaluck à construire leur maison en ce lieu est le canal d’irrigation longeant l’arrière de leur terrain. L’eau qui s’écoule de la digue de Belle-Rose apporte en effet de la fraîcheur et un murmure apaisant à un coin verdoyant où Tara et Kesh aiment à se retrouver parmi les crotons, bégonias géants, orchidées sauvages, bambous, entre autres.