Espagne-Chili : match capital aujourd’hui pour la Furia Roja qui est obligée de gagner. Dans quel état d’esprit sont les Espagnols ? Nous les avons rencontré cette semaine, après le match contre le Honduras, voici les photos exclusives de cette rencontre et les paroles de Fernando Torres...

Les joues rosées, comme toujours, et les cheveux courts en ce moment, c’est un Fernando Torres souriant et très détendu que nous avons rencontré cette semaine après la rencontre Espagne-Honduras.

Pour ses grands débuts dans la Coupe du monde, il était attendu au tournant pour sa première titularisation et n’a pas semblé en pleine possession de ses moyens. Il a clairement manqué de réalisme dans la première demi-heure ou il aurait pu s’offrir un hat trick (4e, 32e, 33e).

Voir Torres rater deux face à face avec le gardien du Honduras, c’est assez inhabituel, pour quelqu’un qui a l’habitude de mystifier ses adversaires dans ce type d’exercice en Premier League. Par la suite, Torres a été peu sollicité par ses partenaires tandis que son coéquipier David Villa faisait un grand match, auteur d’un doublé et se payant le luxe de manquer un penalty.

Fernando Torres a ainsi tenu 70 minutes, avant d’être remplacé par Juan Manuel Mata. Il n’a pas encore regagner cette confiance qui lui fait défaut depuis son retour de blessure. Voici ce qu’il nous a confié dans la zone mixte, face à la presse internationale (enfin à 90% espagnole il faut bien le dire) : « Nous avons eu plusieurs occasions et nous avons marqué par chance. Mais nous en avons énormément manqué. Il faut que nous nous habituons au ballon ». Jabulani est responsable des ratés alors ?

Mais le buteur des Reds est sur la bonne voie. « J’ai joué 70 minutes après plusieurs semaines hors de terrains. Je suis très content. Si l’entraîneur le veut, je peux tenir un match complet. » Voilà qui nous rassure. Pourquoi pas un but contre le Chili aujourd’hui ? C’est le match décisif à gagner pour éviter toute désillusion aujourd’hui, surtout si la Suisse s’impose dans l’autre rencontre du groupe face au Honduras. Une aussi belle équipe ne peut quitter la compétition aussi prématurément n’est-ce pas ?

Pour finir, disons que c’était une expérience assez grisanbte de se retrouver nez à nez avec le stars de la Seleccion. Par contre, si Torres est l’un des meilleurs joueurs de Premier League et l’atout numéro 1 de Liverpool, il n’est pas encore LA star de la Furia Roja, rôle qu’occupent plutôt Iker Casillas et David Villa. Il faut dire qu’il y a du beau monde en sélection espagnole avec Xavi, Iniesta, Reina, Valdes.

Mais Torres peut monter ne puissance dans ce tournoi, c’est tout ce qu’on lui souhaite. N’oublions pas qu’il était remplaçant durant l’Euro 2008 mais quec’est bien lui qui avait inscrit le but victorieux en finale conbtre l’Allemagne...

De notre envoyé spécial en Afrique du Sud
Azmaal HYDOO

25 juin 2010