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Bhavna Jaddoo: son rêve devenu réalité en Australie

21 mai 2014, 08:42

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Bhavna Jaddoo: son rêve devenu réalité en Australie
Elle est infirmière depuis quatre ans à la Perth Clinic, en Australie. Et, ambitieuse, Bhavna Jaddoo, une Mauricienne de 28 ans, déjà détentrice d’une licence en science avec spécialisation en infirmerie, souhaite se perfectionner davantage. Elle suit des cours de réanimation cardio-pulmonaire afin de pouvoir former les infirmières de la Perth Clinic. Et elle compte entamer un diplôme d’études supérieures en Clinical Supervision.
 
C’est en 2006 que Bhavna Jaddoo, ancienne élève du collège Hindu Girls, a quitté Maurice pour l’Australie afin d’effectuer ses études supérieures. «Je savais déjà quelle profession je voulais embrasser. J’ai choisi de partir en Australie pour des études et débuter une carrière car je savais que j’avais plus de chances dans cette filière hors de Maurice», confie la jeune femme qui avait suivi une formation interne à la clinique Bon Pasteur, à Rose-Hill, après une petite incursion dans un centre d’appels.
 
Ses parents ne voyaient toutefois pas d’un bon œil qu’elle parte à l’étranger, car elle est la seule fille de la famille. Mais elle a su les convaincre. Et son parcours leur a montré qu’elle avait fait le bon choix. Elle a obtenu sa licence à l’université de Curtin. Par la suite, elle a entamé un postgraduate en Clinical Nursing à l’université de Notre Dames. «A l’encontre de l’île Maurice où l’enseignement et la pratique sont démodés, en Australie, la pratique est basée sur la recherche et elle évolue tout le temps. La technologie est de pointe, et la proportion d’infirmières par rapport aux patients est faible», soutient-elle.
 
Bien qu’elle soit loin de l’île Maurice, Bhavna Jaddoo ne se sent pas trop dépaysée. Car elle trouve notamment à Perth, de la nourriture typiquement mauricienne. «Du mine Apollo au poisson snoek, en passant par le dholl puri, plusieurs produits mauriciens sont disponibles ici. Des soirées mauriciennes ont également lieu mensuellement et des concerts de séga sont souvent organisés», ajoute-elle. 
 
Elle tient toutefois à venir à Maurice une fois l’an. «Je reviens pour la famille et pour la plage. Et à chaque fois je ne peux m’empêcher de constater combien l’île a changé.»