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Rodrigues: l’interdiction d’utiliser des sacs en plastique atterrit en cour
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Rodrigues: l’interdiction d’utiliser des sacs en plastique atterrit en cour
«Déjà que le pouvoir d’achat des Rodriguais a considérablement baissé, désormais avec ces règlements, ils seront encore plus réticents à acheter. Si kan konsomater pe aste enn zafer konzele e li pena sak plastik pou met li, li kler ki li pa pou aste», soutient un commerçant rodriguais. La polémique ne cesse d’enfler dans l’île, alors que de nouveaux règlements concernant la vente et l’utilisation de sacs en plastique entreront en vigueur le 5 juin.
Une trentaine de commerçants de l’île, qui ont retenu les services de l’avoué MePazany Thandarayan, comptent saisir la justice. Ils ont déposé une demande d’injonction en Cour suprême, à Port-Louis, ce mercredi 28 mai. Ils demandent l’annulation de ce nouveau règlement.
Le chef de la minorité du Mouvement rodriguais (MR) et ses membres sont également montés au créneau lors d’une conférence de presse hier. «Il existe un mécontentement généralisé et une incompréhension totale par rapport à ces règlements. On entend beaucoup parler de campagnes de sensibilisation, mais les gens restent sceptiques quant aux retombées de ces règlements dans leur vie quotidienne», a expliqué le Minority Leader Gaétan Jabeemissar.
La (Prohibition of Use of Plastic Bags) Regulations2014 a été débattue et votée sans amendement à l’Assemblée régionale le 4 mars dernier. Et, à partir du 5 juin, toute personne trouvée en possession de ces objets sera passible d’une amende de Rs 500. En cas de récidive, l’amende sera de Rs 1 000.
Ceux qui seront trouvés coupables de vente ou de distribution de ces sacs seront, eux, passibles d’une amende ne dépassant pas Rs 2 000. Celle-ci pourrait atteindre Rs 5 000 la deuxième fois, et Rs 10 000 la troisième. Et toute personne qui fabrique, importe ou stocke ces sacs devra s’acquitter d’une amende n’excédant pas Rs 5 000 la première fois, et Rs 10 000 la deuxième fois. A la troisième récidive, le contrevenant risque une peine de trois mois de prison.
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