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Varsha Khadoo, hôtesse de l'air épanouie à Dubayy

29 mai 2014, 13:56

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Varsha Khadoo, hôtesse de l'air épanouie à Dubayy

«Hôtesse de l’air.» C’est ce que répondait, enfant, la petite Varsha Khadoo à ceux qui lui demandaient ce qu’elle voulait faire lorsqu’elle serait grande. Bien sûr, à l’époque, elle ne savait rien à propos du métier ou encore des avions. «Les hôtesses de l’air, je les voyais dans des films seulement. Habillées et maquillées impeccablement, arborant de beaux sourires tout en traînant leur valise, je les trouvais – et je les trouve toujours – élégantes et glamour», confie la jeune femme, qui est aujourd’hui âgée de 27 ans.

 

Désormais une jeune femme, Varsha est bel et bien devenue hôtesse de l’air chez Emirates Airlines. C’est en 2009, qu’elle a réalisé son vœux le plus cher lorsqu’elle s’est envolée pour Dubayy, sa ville d’adoption. «C’était la première fois que je posais les pieds dans un avion. Cinq ans plus tard, les avions sont devenus pour moi une deuxième maison, où je passe de très longues heures», indique Varsha.

 

Son «rêve», concède l’hôtesse de l’air, elle l’a réalisé sans s’y attendre. Varsha se rappelle que c’était en 2008 qu’elle est tombée sur une publicité dans un journal annonçant une journée porte ouverte d’Emirates. «Je me suis dit que je n’avais pas beaucoup de chances, mais que je ne perdais rien pour essayer. Et c’est ainsi que je suis préparé et présentée pour l’Open Day», raconte-elle. Elle se souvient que la présence de quelques 900 candidates pour un poste d’hôtesse de l’air ne l’avait guère étonné. Contre toute attente, elle a été sélectionnée parmi les 24 finalistes.

 

Durant cette même période, alors qu’elle était en stage au forum international Mauritius for Africa, à l’arrivée à l’aéroport, elle aperçoit les membres d’équipage d’Emirates portant leur chapeau rouge et écharpe blanche. «Je me suis dit : ‘quelle chance ont ces dames’! J’ai souhaité, moi aussi, porter cet uniforme un jour. Mais au fond, je m’étais dit que ça n’allait jamais se produire», se rappelle Varsha.

 

En octobre, alors qu’elle révisait pour les examens finals pour son diplôme en Tourism, Leisure and Recreation Management à l’université de Maurice, elle reçoit un appel de Dubayy l’informant qu’elle a été retenue. «Même après cinq ans, je me souviens de ce sentiment mitigé de bonheur et de gratitude accompagné de larmes de joie», confie-t-elle. Aussitôt ses examens terminés, la jeune femme s’envole pour la ville qui ne dort jamais.

 

Etre hôtesse de l’air, affirme-t-elle, n’est pas un métier, mais un style de vie. «Je fais mon shopping en Italie et me fait masser en Thaïlande, je regarde le lever du soleil à l’Opera House et le coucher à la Tour d’Eiffel. Je déjeune à New York et je dîne à Londres. Je rencontre les gens de par le monde, je goûte à différentes cuisines et je vois beaucoup de choses», souligne Varsha. En moyenne, elle travaille vingt jours par mois, ce qui lui laisse du temps pour consacrer à elle. De ce fait, elle a entrepris des études de Marketing à distance auprès de l’université de Leicester.

 

C’est toute une fierté qu’elle ressent lorsqu’elle porte son uniforme. «Les enfants me disent qu’ils veulent être comme moi, et ça me fait plaisir. De plus, c’est extraordinaire d’avoir le Burj Khalija et le Burj al Arab juste à côté», soutient-elle.

 

A ce jour, Varsha a visité plus de trente pays. «Mais quand l’avion frôle la piste d’atterrissage, j’ai des papillons dans le ventre. Je ne peux pas attendre de faire un câlin à ma mes parents, de voir mes sœurs et leurs enfants», raconte l’hôtesse de l’air. Elle essaie de venir à Maurice aussi souvent qu’elle le peut, que ce soit pour le travail ou en vacances. D’ordre général, elle revient au pays tous les deux mois.

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