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Travaux à Macondé: les bulldozers de Colas à l’oeuvre
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Travaux à Macondé: les bulldozers de Colas à l’oeuvre
Elle a été blâmée par les autorités, de même que son partenaire Rehm-Grinaker, pour le piteux état de la Ring Road. Or, la firme de construction Colas s’active sur un autre important chantier de l’État, la route de Macondé. Les travaux d’agrandissement de cette voie, fermée à la circulation depuis un mois après la chute de rochers de la falaise, ont démarré lundi 26 mai.
Interrogé sur le choix de collaborer avec Colas, le directeur de la Road Development Authority (RDA), Caderassen Dorsamy, explique que le contrat de Rs 65 millions, financé par un fonds prévu pour les urgences, a été alloué à la firme de construction et de génie civile Transinvest. «C’est probablement Transinvest qui a, à son tour, sous-contracté une partie des travaux à Colas», fait-il valoir. Une explication que valide Transinvest, qui dit sous-traiter certaines opérations à Colas «tout comme à d’autres entrepreneurs».
La sous-traitance est la meilleure façon d’avancer vite. À la RDA, poursuit Caderassen Dorsamy, la priorité est de faire en sorte que cette route soit rouverte à la circulation le plus rapidement possible. Raison pour laquelle le projet «a eu le feu vert du cabinet». Les autorités et les entrepreneurs se sont donné trois mois pour achever ces travaux, dit-il.
La mer sera comblée
Les travaux en cours consistent à élargir cette route d’environ 7 mètres, sur une longueur de 200 mètres, à partir de l’endroit où se trouve un petit kalimaye jusqu’au viewpoint de Macondé. La mer devra être comblée. Les premiers gros rochers ont déjà été posés. «À la fin des travaux entrepris dans l’eau, nous nous attellerons à la construction d’une passe. Puis, nous procéderons au réalignement de la route», explique le Site Manager de Transinvest, Sailesh Kureal. Le plan prévoit aussi l’aménagement d’une zone tampon au pied de la falaise, interdite à la circulation, pour parer à toute autre chute de rochers.
Les habitants déplorent, eux, «un manque de planification» sur le chantier. «Les autorités auraient dû octroyer le contrat pour le déblayage de la falaise et faire les tests nécessaires dans la mer avant le début des travaux. Ces manquements peuvent avoir de graves répercussions», s’insurge la députée du MMM, Josique Radegonde-Haines.
La députée montre comme preuves des photos où l’on peut voir qu’un autre rocher s’est décalé en haut de la falaise. En outre, «les autorités n’ont pu interdire l’accès à ces piétons qui s’exposent au danger, en n’empruntant pas le détour par Chamarel», fait-elle ressortir.
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