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Batatran: une cité qui tombe en ruines

1 juin 2014, 18:03

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Batatran: une cité qui tombe en ruines

Datant de 1981, les 20 des 24 maisons de la Cité Batatran se font vieilles. Quatre maisons ont cédé au passage du temps et des intempéries. Parmi celles qui restent, certaines présentent des séquelles.

 

Et avec la construction de la route menant à Gravier, la situation se complique pour les habitants de la cité. Les poids lourds qui assurent les différents travaux de construction aggravent les choses.

 

«Sa bann lakaz la se enn donasyon minis Nicole François depi 1981», se souviennent Marie France Spéville et son époux Bernardin Spéville. Ils figurent parmi les premiers qui ont occupé ces maisons. «konstriksion bann lakaz la ti mal fer. Bann matier premier manke ladan. Ena lakaz ena zis enn kolonn ki pe tini zot»,avoue Bernardin Spéville.

 

Selon son épouse, cela fait cinq ans depuis que certaines de ces maisons ont attiré l’attention des autorités. «Zot in vini tou pou get bann lakaz la. Zot in dir zot pou vinn de lavan avek bann aksion. Mais ziska ler pa pe trouv nanien».

 

Jordy Collet, un autre habitant de Cité Batatran, explique que des fêlures apparaissent sur le mur de sa maison. «Mir la tin deza comans fele impe. Me depi ki pe fer sa bann travo la, kan sa roulo compreser la comans roule la ter tremble, lakaz vibre et mir la comans fel enkor plis»,soutien-il.

 

Du côté des bureaux des infrastructures publiques, le chef de département affirme qu’ils ont enregistré une seule complainte venant des habitants. Quant aux dégâts causés par les poids lourds, la commission compte prendre des mesures préventives pour y remédier.

 

Dans la Cité de Batatran, ils voudraient que les choses bougent. Les habitants disent être prêts à se contenter d’une maison rénovée sur le même site. «Nou ti pou contan ki lotorite reget nu situation. Ban lakaz la nepli en securite pou rest la dan. Nimport kan li kapav tombe. Mem si pa donn nu enn lot terrain, ou mwens ti kapav renov nu bann lakaz»,conclut Bernardin Spéville.