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Bérenger: «Une rencontre avec Ramgoolam aujourd’hui ou demain»
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Bérenger: «Une rencontre avec Ramgoolam aujourd’hui ou demain»
Ce matin au plus tard, Paul Bérenger devrait obtenir une copie du texte de loi sur la réforme électorale. Par la suite, il rencontrera le Premier ministre, a indiqué le leader de Mauves à l’issue de son Bureau politique (BP) hier, lundi 2 juin. Ce n’est qu’après cette réunion qu’un BP spécial se réunira jeudi pour éclaircir toutes les conditions d’une alliance avec le Parti travailliste (PTr).
«Mon information, c’est que le Bill est déjà prêt», a fait savoir Paul Bérenger à la rue Ambrose, hier. Il estimait qu’il recevrait une copie au plus tard ce matin. Il a ajouté qu’il était prêt pour une rencontre avec Navin Ramgoolam dès aujourd’hui ou demain. Tout dépendra en fait de l’emploi du temps du Premier ministre.
Un élément de doute plane cependant autour de la tenue d’un BP spécial jeudi. Paul Bérenger a fait savoir que «si»
le BP se rencontre, ce sera uniquement pour discuter de l’alliance. Un autre membre du BP, sollicité par l’express, explique, lui, que la tenue du BP dépend sans doute de la nature du tête-à-tête avec Ramgoolam. «Il ne l’a pas dit comme cela, mais c’est une déduction logique», explique cette source.
Si tout a été finalisé sur la question de réforme électorale et que Bérenger et Ramgoolam sont a priori d’accord sur tout, l’amendement constitutionnel visant à éliminer l’obligation de déclarer son groupe ethnique doit encore être peaufiné, a laissé entendre le leader des mauves.
Le MSM sur le pied de guerre
Le MSM, ancien partenaire en alliance des mauves, suivra toutes ces évolutions de très près. Une confirmation auprès des instances officielles du MMM d’une alliance avec le PTr pourrait déboucher sur une demande important du parti soleil. «Si le BP prend la décision de confirmer une alliance avec le PTr, Bérenger devra démissionner comme leader de l’opposition», affirme un dirigeant du parti.
Le raisonnement étant que tous les députés siégeant au BP ne peuvent plus représenter l’opposition parlementaire s’ils votent pour une alliance avec le parti au pouvoir. «Le poste de leader de l’opposition est constitutionnel ! Comment peut-on faire de l’opposition en étant avec le gouvernement ?», se demande ce dirigeant.
Cependant, aucune démarche ne sera faite en ce sens avant que l’alliance se confirme.
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