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Port-Louis, la ville la plus polluée

8 juin 2014, 16:01

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Port-Louis, la ville la plus polluée

Canettes de bière, papiers de dholl puri… Autant d’objets hétéroclites qu’on peut voir par terre à Port-Louis. Selon les statistiques, la capitale est la ville la plus polluée de l’île. La mairie a décidé de prendre les devants en plaçant une cinquantaine de poubelles dans les rues.

 

Port-Louis est la ville la plus polluée de l’île, selon les statistiques. Et la mairie semble le savoir. Elle a pris la décision, la semaine dernière, de placer une cinquantaine de poubelles dans les rues. Mais c’est un  moyen bien timide pour résoudre le problème.

 

Dans les  rues de Port-Louis, à midi, on trouve : du pain à moitié consommé, des canettes de boissons, du papier de dholl puri... Selon Antonio Seedoo, conseiller municipal, «il faut recommencer à éduquer. Ça marche. On a accès à de multiples plateformes de communication. Qu’on s’en serve pour toucher les jeunes générations», plaide-t-il.

 

Au niveau du ministère, on affirme beaucoup dépenser pour des causeries et des conférences. «Les gens

savent qu’ils ne doivent pas jeter de la saleté mais ils  continuent à le faire, déplore-t-il.Ça reste… comme une seconde nature !» Jeter des ordures est passible d’une amende de Rs 2 000.

 

Comment alors expliquer qu’on ait enregistré, ce semestre, moins de délits de pollution que l’année dernière ? La police de l’Environnement a en effet émis 219 contraventions de janvier à mai, contre 433 contraventions pour la même période en 2013. Y a-t-il un laisser-aller du côté des autorités ? Ou les Mauriciens sont-ils devenus, en dépit de ce que l’on voit, plus responsables ? La première hypothèse serait la plus plausible.

 

 

Selon un observateur, le nombre de contraventions était moins important l’année dernière en raison sans doute de la campagne To GT to TaC, lancée par les ministères du Tourisme, des Collectivités locales et de l’Environnement. Mais la bonne volonté a duré le temps de la campagne.

 

Aujourd’hui, la rare présence de la police de l’Environnement dans les rues  semble expliquer  la faible vigilance notée. En outre, il apparaît que ces inspecteurs se concentrent plutôt sur les véhicules fumigènes et les silencieux défectueux des motos, de nombreuses plaintes étant enregistrées sur la hotline.

 

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