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Le Brésil n’est pas la porte à côté !

9 juin 2014, 10:04

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Le Brésil n’est pas la porte à côté !

Ca y est ! Nous y sommes. 18 heures de voyage avec quelques péripéties et des imprévus avant d’atteindre le pays du football. Avis aux Mauriciens qui s’apprêtent à faire le déplacement pour le Brésil dans le cadre de la Coupe du monde : armez-vous de beaucoup de patience pour le vol, mais surtout d’une bonne dose de compréhension à l’arrivée.

De Maurice au Brésil, via Johannesburg, c’est un véritable marathon de voyageur. Quatre heures de vol de Plaisance à OR Tambo International Airport. Trois heures d’escale en terre sud-africaine, puis dix heures de vol, à nouveau, pour rallier Sao Paulo. Un joli périple ! Au bout du compte, le Brésil n’est, finalement, pas si près qu’une carte du monde pourrait nous le faire croire…

Les congressistes prenant place dans leur coach pour quitter l’aéroport.

 

Un long et éreintant voyage sans anicroches – sans oublier le décalage horaire de sept heures de moins au Brésil – mais, ça se complique une fois arrivé sur place. Il nous a, en effet, fallu tourner en rond plus de trois heures dans l’aéroport de Guarulhos pour nous faire comprendre et parvenir à dénicher ce que nous cherchions.

 

La communication reste un souci majeur. L’anglais est très peu parlé. Au final, le langage des signes est fort utile pour s’en sortir. Comme lorsque nous avons voulu acheter une SIM carte locale, la conversation oscillant entre les signes et un fou rire. Le Brésilien n’est pas très polyglotte, que voulez-vous !

 

Ambiance tranquille

Ambiance calme à la cafétéria de l’aéroport.

 

Pour retirer de l’argent, c’est une autre histoire encore. Les cartes internationales VISA ou Mastercard étrangères ne permettent pas de retirer de l’argent aux guichets de l’aéroport aux pourtant innombrables distributeurs automatiques (que ce soit Caixa, Itau, Bradesco, Banco do Brasil, etc), car elles ont un code barre et le distributeur en question ne prend que des cartes à puces ! Ces cartes ne passent pas non plus chez les agents de change… La solution c’est d’avoir des devises étrangères sur soi.

 

Tant bien que mal avec un peu de persévérance, on finit par arriver à ses fins. Et, pour trouver un taxi, c’est un autre numéro d’équilibriste linguistique. Notre transporteur, Abel, – il faut le dire ainsi, compte tenu de la vitesse qu’il roulait à 150 km/h au compteur sur une autoroute si bien nommé, Ayrton Senna, – ne pipe aucun mot à part le portugais, mais arrive, quand même, par faire comprendre qu’il ne voit pas le Brésil remporter ce Mondial.

 

Pour ce qui est de l’ambiance, on n’a rien senti de particulier du côté de l’aéroport. Ne serait-ce qu’au niveau du décor. Rien à voir avec celle de l’Afrique du Sud à titre de comparaison. On n’a pas senti d’euphorie particulière, si ce n’est le défilé des supporters étrangers (Brésiliens, Colombiens ou Mexicains surtout).

Le président Ahmad (C), de la fédération malgache de football et deux autres représentants de la Grande île. 

 

La seule véritable ambiance palpable à l’aéroport de Guarulhos tourne autour de l’arrivée des délégués des différentes fédérations du monde dans la perspective du Congrès de la FIFA, prévu pour demain et ce mercredi au TransExpo Centre. Le Project Coordinator de la FIFA pour l’Afrique australe, Asford Mamelodi, aussi bien que les représentants de Madagascar, dont le président Ahmad, ne sont pas passés inaperçus.

 

Didier PRAGASSA et Azmaal HYDOO

de Sao Paulo (Brésil)