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Chemin Grenier: une dispute conjugale finit en bain de sang
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Chemin Grenier: une dispute conjugale finit en bain de sang
Ce serait sous l’emprise de la jalousie que Shirley Carpanen, 47 ans, a, semble-t-il, agressé au couteau son concubin, Norwin Carlos, 36 ans, maçon de son état. Admis vendredi aux soins intensifs à l’hôpital Jawarhalall-Nehru, à Rose-Belle, ce n’est qu’en fin d’après-midi, hier, que la victime a repris connaissance. Son état est jugé critique car son foie a été touché et il demeure sous respiration artificielle après avoir subi une opération. Shirley Carpanen, qui est en détention policière, a comparu hier devant la Bail and Remand Court.
Que s’est-il,donc passé pour que Shirley Carpanen finisse par planter un couteau dans le corps de son concubin ? Ils se disputaient sans arrêt, racontent des voisins. Shirley Carpanen, 47 ans, et Pierrot Carlos, 36 ans, étaient en concubinage depuis trois environ ans, mais il semble qu’ils étaient loin de vivre une petite vie de couple rangée et sans histoire. Des histoires d’alcool et de violents différends semblaient rythmer leur quotidien à Chemin-Grenier.
«Ils ont tous deux un penchant pour la bouteille, soutient Jocelyne Carlos, la mère de Pierrot. Et Shirley devient très agressive lorsqu’elle boit, elle frappe mon fils et le vire de la maison alors que c’est lui qui paie la location.»Selon elle, celle qui partage la vie de son fils est extrêmement jalouse, et croit dur comme fer que son homme a une autre femme dans sa vie. D’où son agressivité à son égard.
Jocelyne Carlos, mère de huit enfants, n’approuvait pas, du reste, la relation de son cadet avec la suspecte. «Mo ti dir mo garson sa fam la pa bon pou li», explique-t-elle.
Autre son de cloche du côté des proches de Shirley Carpanen. Son frère, Jean-Claude Blaize, affirme que c’est Pierrot Carlos qui battrait régulièrement sa sœur. «Pierrot est un ivrogne, déclare-t-il. Il se saoule à longueur de journée et travaille quand il veut. De plus, il est violent. Il m’a déjà agressé une fois lorsque j’ai tenté de protéger ma sœur.» Jean-Claude Blaize soutient qu’il a porté plainte à la police, et que sa sœur en a fait de même à plusieurs reprises. «Mais elle finissait toujours par retirer sa plainte», précise-t-il.
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