Dans les rues de Sao Paulo : Petit marchand gros profits

15 juin 2014

15 juin 2014, 13:02

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Garry Holtz

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Dans les rues de Sao Paulo : Petit marchand gros profits

Les rues de Sao Paulo sont noires de monde à n’importe quelle heure de la journée et ce jusqu’à fort tard la nuit.

Les trottoirs sont occupés par musiciens, peintres, jongleurs ou autres artistes et surtout les marchands ambulants. Encore une similitude avec Maurice au-delà de la ressemblance physique des locaux…

La tenue de la Coupe du monde chez eux est une aubaine. Les chiffres ont grimpé. Joao a passé 34 ans sur les trottoirs de cette mégalopole. Il est vendeur de rue et ne craint plus la police. Il est sur son territoire.

Avec l’afflux de visiteurs, il se frotte les mains. « Mes chiffres ont grimpé de 40%. Je vends énormément aux Brésiliens. Les touristes aussi achètent. Tant mieux », se réjouit-il.

Bruno, lui, est posté un peu plus haut sur la place Republica. « C’est excellent. Sur les trois derniers jours les ventes ont beaucoup augmenté. La Coupe du monde apporte son lot de bonnes choses. Mais est-ce que c’est suffisant pour dire qu’il fallait dépenser autant ? Je ne crois pas », répond le marchand.

Cynthia, elle, est installée depuis quelques années. Elle a le permis contrairement aux autres. Elle vend maillots, écharpes, vuvuzelas et tout le matos du supporter. Son échoppe est entièrement habillée de bleu et de jaune.

« Je vends les maillots entre 20 et 50 Reais (200 à 500 roupies). Et ça se vend plutôt bien. Ça s’est une bonne raison d’avoir eu le Mondial », confi e la jeune femme.

Du ‘made in china’ vendu devant les magasins qui eux vendent des originaux à prix d’or. Même à 15 h de vols, on retrouve un peu de l’île Maurice au Brésil.