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Carlos Valderrama : «Attention, il n’y a pas que le Brésil et l’Argentine»
15 juin 2014, 13:12
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Carlos Valderrama : «Attention, il n’y a pas que le Brésil et l’Argentine»
Carlos Valderrama. Un nom que seuls ceux âgés de plus de 30 ans connaîtront. La Coupe du monde de 1990 en Italie avec le match nul de la Colombie contre l’Allemagne. Tout ça est bien loin.
Cela remonte à bientôt 25 ans, mais El Pibe, le Kid, comme on l’appelait à l’époque, ne passe toujours pas inaperçu même si celui qui a défendu les couleurs colombiennes en 111 sélections de 1985 à 1998 ne dispose plus vraiment de la même coiffure d’antan.
Nouvellement récompensé par la FIFA pour sa longue et enrichissante carrière, Carlos Valderrama ne veut rien rater de cette Coupe du monde. «C’est une compétition exceptionnelle. On ne peut pas le décrire. Il faut l’avoir vécu de l’intérieur pour le savoir Pour y avoir disputé trois éditions, je sais de quoi je parle. Et celle-ci a un cachet encore plus particulier car c’est au Brésil et sur le continent sud-américain.»
L’homme à la chevelure blonde frisée est au Brésil non pas pour faire du tourisme. Le temps de ce Mondial, il agit comme consultant pour la télévision argentine. «Il a bien fallu me recycler après ma carrière de footballeur», rigole Carlos Valderrama avant d’ajouter «c’est bien également pour moi, comme ça je ne reste pas à la maison et je suis un peu acteur dans ce Mondial».
Par ailleurs, Carlos Valderrama appelle à la prudence sur les pronostics. «Attention, il n’y a pas que le Brésil et l’Argentine. Tout le monde les voit déjà comme des éventuels vainqueurs. Je le veux bien aussi car ils arborent un statut de favori, mais il n’y a pas qu’eux qui peuvent aller gagner ce trophée.»
Pour l’ancien capitaine colombien, il faudra compter sur les autres équipes sud-américaines. «Pour gagner une Coupe du monde, il y a plusieurs facteurs aléatoires qui entrent en jeu. C’est pour cela qu’il ne faut pas négliger des équipes comme l’Uruguay, la Colombie ou le Chili. Ils jouent presque à la maison. Il faudra compter sur eux, d’autant qu’ils ont fière allure pour ce Mondial», avise Carlos Valderrama.
Cela dit, celui qui a défendu les couleurs de Montpellier et de Real Valladolid en Europe avant de finir sa carrière aux Etats-Unis, ne voit pas une équipe du Vieux Continent soulever le trophée le 13 juillet au Maracana : «Ce sera assez compliqué pour les Européens. Et d’un le climat et de deux le décalage horaire. Sans oublier que les Sud-Américains auront l’avantage de jouer comme-ci c’était chez eux. Mais, les habituelles grandes nations d’Europe seront compétitives.»
À 52 ans, Carlos Valderrama dispose de suffisamment d’expérience pour savoir que l’absence de Radamel Falcao, blessé, fait défaut à son pays. «Il est vrai qu’un joueur ne fait pas une équipe, mais la Colombie a eu besoin de revoir ses plans. L’effectif est assez riche pour pouvoir faire sans lui», explique celui qui depuis sa retraite s’occupe de la formation des jeunes au sein de l’Académie Clearwater Galactics, en Floride.
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