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Argentine-Bosnie : Messi, huit ans après

16 juin 2014, 13:55

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Argentine-Bosnie : Messi, huit ans après

La star argentine Lionel Messi, très effacée durant la première heure de jeu, a ensuite réagi via un sursaut d'orgueil pour inscrire le deuxième but de son équipe lors de la rencontre face à la Bosnie (2-1) dimanche soir à Rio.

 

Une action individuelle ponctuée par un tir précis à ras de sol à l'entrée de la surface de réparation (65e) a fait oublier une première partie de match délicate pour le génie de l'Albiceleste.

 

Ce but a été accueilli comme une délivrance par le petit N.10 qui n'avait jusqu'à cet instant marqué qu'à une seule reprise en deux éditions d'une phase finale de Coupe du monde, le 16 juin 2006 face à la Serbie-Monténégro (6-0).

 

Mais avant ce but tombé huit ans jour pour jour après le premier, que ce fut compliqué pour la "Pulga".

 

Auteur du coup franc qui allait précipiter le but contre son camp de Sead Kolasinac dès la 3e minute, le meneur de jeu de l'Albicelste allait ensuite être beaucoup moins heureux dans ses initiatives.

 

Il est vrai que les défenseurs bosniens s'y mettaient parfois à trois pour fondre sur lui. Il était contré à de nombreuses reprises en s'entêtant à vouloir forcer trop souvent le passage en solo dans l'axe.

 

Son coup franc des 20 mètres à la 64e, passé très largement au-dessus du but bosnien, suscita les moqueries du Maracana. Pas de quoi l'abattre toutefois ! Une minute plus tard, le meneur de jeu du Barça allait donc avoir la réaction d'un champion, bien aidé par Higuain, pour fixer Asmir Begovic d'un tir brossé via le montant.

 

S'il souhaite que cessent les comparaisons peu flatteuses avec son illustre prédécesseur Diego Maradona (vainqueur du Mondial-1986 avec cinq buts inscrits), Messi aura tout intérêt à encore élever son niveau de jeu lors des rencontres suivantes face à l'Iran et au Nigeria.

 

Le quadruple Ballon d'Or, considéré unanimement comme l'un des plus grands joueurs de l'histoire, ne veut sans doute pas rester dans l'histoire comme celui qui n'a jamais marqué de son empreinte une Coupe du monde.

 

Dimanche au Maracana, il s'est peut-être mis dans le bon sens de la marche en faisant tomber la barrière psychologique de ce but qui se refusait à lui en Coupe du monde depuis huit ans.