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Italie-Costa Rica : Les huitièmes en ligne de mire !
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Italie-Costa Rica : Les huitièmes en ligne de mire !
L’Italie et le Costa Rica ont deux choses en commun. La première, elles ont réussi une entrée en matière victorieuse à ce Mondial 2014. Face à l’Angleterre et à l’Uruguay respectivement. Et la seconde, elles veulent, dès ce deuxième match (diffusé à 20h chez nous), valider leur place pour la prochaine phase de la compétition ; les huitièmes de finales.
Adjacentes à ce commun désir, il y a les qualités qui caractérisent ces deux sélections, pratiquant certes deux styles de jeu différents mais dont l’efficacité ne laisse point dubitatif. Voilà qui nous met sur la voie d’une belle rencontre. Qui sera, au passage, la première entre ces deux nations ? Une première qui se trouve être, à un angle particulier, elle aussi, un enjeu. Qui ne veut pas réaliser une bonne première ?
Le palmarès de l’Italie et le fait qu’elle possède dans ses rangs des joueurs «plus populaires» que les Costaricains, pourraient dicter certains aspects, aussi bien que le point de vue final de l’analyse de la rencontre. Pour beaucoup, «l’expérience», le pragmatisme et le sens tactique des Italiens, trois éléments sur lesquels ils se sont arc-boutés pour battre les Anglais, les rapprochent du statut de favori pour ce deuxième match de groupe.
Pirlo symbolise ces trois qualités réunies. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il occupe toujours une place majeure dans les avants-papiers des matches de son équipe. À 35 ans, c’est lui qui règle le jeu italien. Et, vu la façon dont il le fait, pas étonnant que certains, en parlant de lui, évoquent le parallèle d’un bon vin qui se bonifie avec le temps… Le temps, quelque chose qui ne semble guère avoir de prise sur lui.
Au génie de Pirlo s’ajoute le savoir-faire et l’excellente lecture du jeu de Daniele De Rossi. Autre cadre important dans le système de Prandelli. Tout projet de victoire passe inévitablement par ses deux joueurs. Un éventuel retour de Buffon dans les cages fera passer des«bâtisseurs de la réussite» dans l’équipe d’Italie à trois. Bien sûr, il y a d’autres talents chezles «azzurris», on ne le nie pas mais les noms cités forment,eux, le coeur de la Squadra Azzura. Bref, ils sont comme les colonnes qui soutiennent un bâtiment !
L’Italie, c’est aussi une formation qui a la réputation d’élever, au fil des matches, son niveau de jeu lors de grandes compétitions… à l’exception de 2010, où elle ne fut aucunement capable de le faire et dût rentrer au bercail dès la fin du premier tour et ce, sans la moindre victoire. Chez les Italiens, il y a aussi cet «affront» à laver…
Cela passe donc par une réussite face aux Costaricains. Mais attention, les équipes sud-américaines, il faut toujours s’en méfier. Vicente Del Bosque le confirmera !
Le milieu de terrain costaricain Celso Borges (C) à la lutte avec des joueurs uruguayens lors d’un match du groupe D au stade Castelao à Fortaleza, le samedi 14.
D’ailleurs, les Costaricains nous ont agréablement surpris lors de leur match d’ouverture, en battant l’Uruguay sur le score de 3 à 1, après s’être retrouvé menés. Borges et ses coéquipiers ont démontré des qualités et une force de caractère qui peuvent mettre à mal les meilleurs. Comme on l’a dit plus haut, le fait qu’ils soient moins connus que les Italiens n’est pas forcément synonyme de moins d’efficacité.
Qu’on se le dise, il y a du bon dans cette équipe. Thiago Motta, qui sera ce soir d’entrée de jeu aligné en remplacement de Marco Verratti, souffrant, l’a, lui-même, reconnu. Aux journalistes, le joueur du PSG a affirmé : «Le Costa Rica n’est pas une surprise. Ils ont de bons joueurs et ils jouent très bien au ballon. Ils courent beaucoup, ce sera un match difficile.»
Buffon de retour ?
Le gardien de l’Italie, Gianluigi Buffon, a repris l’entraînement avec son équipe mais la question sur son éventuel présence dans les onze de départ, ce soir, est à ce stade toujours sans réponse. L’encadrement des «azzurris » préférerait attendre le dernier moment pour se prononcer. Buffon avait manqué le premier match contre l’Angleterre (2-1 pour l’Italie) en raison d’une entorse à une cheville. Il avait été remplacé par le gardien du Paris SG, Salvatore Sirigu. Ce dernier affirme cependant que s’il le faut, il rendra sa place à Buffon. Il a eu des mots élogieux à l’égard du vétéran qui, en passant, s’il est aligné contre le Costa Rica, fêtera sa 141e sélection. «Il faut être réaliste. Il n’y a pas du tout de concurrence entre Gigi et moi. Il est plus qu’un simple joueur. Il m’a dit qu’il était très content que je joue, mais je le serais également s’il récupère à temps pour le deuxième match contre le Costa Rica.»
De Rossi, pas fan des médias sociaux et des… journalistes !
Le «Capitano Futuro», héritier de Francesco Totti pour le brassard de la Roma, n’est pas un fan des médias sociaux. Une attitude qui contraste tout à fait avec bien d’autres «stars internationaux» dont le compte est géré par un service de «comm». «Je ne suis pas contre Twitter et Facebook, mais je préfère les utiliser de façon privée, avec un nom de fantaisie, pour ma famille et mes amis. Je ne l’utilise pas pour faire de la communication avec les tifosi. Quand j’ai quelque chose à dire, je viens en conférence de presse», a dit le joueur, auteur de 15 buts aux 93 sélections jusqu’ici avec les «azzurris». Il ne fait pas mystère de préférer les huis clos, par exemple. «Même en club je ne suis jamais très enthousiasmé par les entraînements portes-ouvertes. C’est sympa pour les enfants qui viennent nous voir, mais moi je suis mieux sans le bruit des tifosi, sans vous les journalistes, on a le silence pour travailler, pour se concentrer.»
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