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Rêver en bleu

22 juin 2014, 06:17

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C’est une raclée. Tout autre mot minorerait cette entrée en matière sublime des Bleus dans cette Coupe du monde. Généreuse, audacieuse, talentueuse, l’équipe de France a fait plaisir à voir. Aucune équipe à ce jour, exceptée peut-être l’Allemagne, n’a laissé une telle impression de puissance et de maîtrise. Que Knysna semble désormais loin…

 

Bon, c’est vrai, en face ce n’était que la Suisse. En dépit de son classement flatteur à l’indice mondial de la FIFA, on savait bien que les petits Suisses n’avaient pas le niveau. Mais, le Costa Rica est là pour nous le rappeler, il n’y a pas de petite équipe à ce niveau de la compétition.

 

En prenant en considération un impressionnant parcours dans les éliminatoires – on espérait quand même que les hommes d’Ottmar Hitzfeld allaient, comment dire, voler dans les plumes de ceux de Didier Deschamps. Il en fut autrement, on le sait. Grâce à un «coaching» gagnant de DD (Giroud et Sissoko à la place de Griezmann et Pogba) et un collectif bleu impressionnant.

 

Pendant 80 minutes durant, on aura vu le ballon sourire sous les caresses des hommes en bleu. Et tout cela sans manifestement puiser dans leurs ressources. Il faut lire les commentaires de la presse mondiale pour mesurer pleinement le nouvel statut de ces hommes en bleu. Le récital, vendredi, est un avertissement clair pour les futurs adversaires de la France. Et si on se garde d’écrire qu’on a vu à l’oeuvre un futur champion du monde, il faut s’attendre à ce que le Club France aille loin, très loin dans cette compétition. Il n’est pas interdit de rêver en bleu…

 

Un peu plus tôt, le Costa Rica a tenu ses promesses en dominant une équipe d’Italie sans âme. Les Ticos, incontestables révélations de ce premier tour, ont de nouveau été impressionnants d’envie et de talent. Le football sud-américain, qui ne trouve que rarement le chemin de nos écrans de télé, reste une valeur sûre. Maîtrisant à merveille un 3-5-2 mis au placard en Europe, Bryan Ruiz et ses coéquipiers ont normalement pris la mesure de l’Italie.

 

Que dire de l’équipe de Pandrelli, si efficace et généreuse face à l’Angleterre ? C’est un peu incompréhensible. Même s’il est connu que la «Nazionale» a tendance à rater son deuxième match en Coupe du monde, il est exagéré de se contenter d’un tel état de fait. L’équipe a paru loin de son niveau, usée physiquement et totalement sans inspiration. Pour ne pas prendre la porte de sortie comme l’Angleterre, l’Italie a intérêt à retrouver son football face à l’Uruguay.

 

Saluons, enfin, la performance de l’Équateur, qui est revenu de l’arrière pour battre le Honduras. Emmenée par l’excellent Enner Valencia – homonyme de l’attaquant de Manchester United, lui joue à Pachuca, au Mexique –, l’équipe équatorienne a fait le boulot avec sérieux. C’est tout sauf un faire-valoir et les Bleus sont prévenus…

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