On ne badine pas avec les autorités locales brésiliennes concernant le bon déroulement de cette Coupe du monde. Les grands moyens ont été déployés pour optimiser la sécurité. Cela fait suite à quelques incidents mineurs qui se sont produits dans quelques stades, mais surtout après l’épisode des supporters chiliens au stade Maracana, mercredi dernier.

Des militaires brésiliens armés jusqu’aux dents montent la garde non loin du Maracana.

C’est ainsi que depuis la fin de la semaine écoulée, un renforcement de la sécurité sur tous les sites de compétitions a été envisagé par le ministère de la Justice, le ministère de la Défense, le ministère des Sports, la FIFA et le comité organisateur de cette Coupe du monde. Une décision prise après une réunion d’évaluation des opérations de sécurité après la première semaine de compétition.

Lors de cette réunion, toutes les parties ont réaffirmé le concept de sécurité intégrée et fait une analyse détaillée des opérations dans les stades. À la suite de cette évaluation, il a été décidé de renforcer la sécurité dans les périmètres de stades et d’accroître la présence de la sécurité publique sur les points de contrôle d’accès ainsi que la sécurité privée (stewards et stadiers) à l’intérieur des douze stades où se jouent les matches.

La police montée est aux aguets à l’affût du moindre débordement.

Hier, dimanche 22 juin, pour le match entre la Belgique et la Russie au Maracana, il y a eu un déploiement de force des services de sécurité brésiliens. La police militaire, la police anti-émeute, la police municipale et autres étaient sur le pied de guerre. Depuis très tôt, tout le périmètre autour du stade était, du reste, fermé à la circulation. Et les contrôles pour y avoir accès, même pour les journalistes, sont devenus plus stricts.

Depuis le début de cette Coupe du monde, il y a eu quelques petits incidents, dont la fausse alerte à la bombe à Manaus avant la joute entre l’Angleterre et l’Italie et aussi pour la première rencontre de l’Argentine contre la Bosnie au Maracana, où certains supporters avaient tenté d’entrer dans le stade en escaladant le mur d’enceinte.

Le seul souci majeur aura été l’irruption d’une centaine de fans chiliens sans billets dans le centre de presse du Maracana afin d’avoir accès au stade pour le match entre l’Espagne et le Chili. Une situation qui avait provoqué un moment de panique jusqu’à l’intervention de la police militaire qui avait effectué 85 arrestations.

Les contrôles pour avoir accès à la zone de presse ont été renforcés dans les douze stades.