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Rencontre avec un Mauricien : Brasil Tour avec Andy Mootin

25 juin 2014, 14:42

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Rencontre avec un Mauricien : Brasil Tour avec Andy Mootin

Le Franco-Mauricien Andy Mootin poursuit son tour du Brésil avec l’équipe de France, en compagnie de ses deux amis Flavien et Kyllian. Après avoir suivi les Bleus à Porto Alegre et à Salvador de Bahia, il a pris l’avion hier soir (mardi 24 juin) pour assister à la rencontre France-Equateur, ce soir, à Rio de Janeiro.

 

Parti de Paris, où il habite, le 6 juin dernier, il vit un fabuleux voyage avec un groupe d’amis - tous fans du PSG - au pays du football. «C’est un rêve pour moi et mes potes», nous explique Andy, tout heureux de pouvoir converser en créole avec un compatriote.

 

En fait, notre rencontre a été rendue possible grâce à ses amis réunionnais, à qui nous avions consacré un article dans ces mêmes colonnes, la semaine dernière, et qui ont informé Andy de la présence de journalistes mauriciens au Brésil…

 

Bien qu’au départ il n’était pas super fan de cette équipe de France, Andy Mootin, qui se dit très attaché à son île et à ses racines, s’est pris au jeu et se sent galvanisé par la folie qui entoure son équipe en ce moment avec ces nouveaux bleus qui semblent capables de soulever des montagnes dans ce Mondial 2014.

 

Maurice un jour comme le Honduras ?

 

Après avoir assisté à la démonstration contre le Honduras, 3-0, en direct au stade, le 15 juin à Porto Alegre puis à la destruction des «Petits Suisses», le 20 juin à Salvador de Bahia, il espère que la moisson de buts va continuer ce soir. «Jusqu’à présent, les Bleus nous font rêver. Il n’y a pas de raison que ça s’arrête aujourd’hui ! Et on a de grands espoirs pour notre équipe dans ce Mondial.»

Andy Mootin veut faire flotter le quadricolore au Maracana ce soir.

 

S’il affirme s’éclater au Brésil et découvrir un pays magnifique où il essaie de se fondre dans la culture locale au gré de ses rencontres, il pense aussi à son île Maurice. «Des endroits comme Salvador m’ont fait penser à Maurice et mon rêve le plus cher serait de voir le Club M à la Coupe du monde comme le Honduras, petit pays d’Amérique latine. Hélas, dommage que les conditions sociales du pays ne permettent pas de développer le sport à sa juste valeur…»

 

Né en France en 1983, Andy Mootin est venu trois fois en vacances dans son pays d’origine mais sa dernière visite commence à dater un peu. «Je ne suis plus venu depuis 1997. A partir de l’adolescence j’ai préféré partir en vacances avec de gros groupes d’amis dans des locations de villas en Espagne /Portugal à 10 personnes. Car c’est moins onéreux et plus abordable pour tous, mais j’ai la ferme intention de retourner à l’île Maurice l’année prochaine avec mes acolytes !»,promet-il.

Andy Mootin et son ami Ernesto taquinant la mascotte Fuleco.

 

Il tenait à profiter de notre article pour faire un coucou à toute sa famille mauricienne : «un grand bonjour du Brésil à tous les Camatchee: tantes, oncles, cousins et cousines !».

 

Gardez un oeil rivé sur votre écran de TV ce soir lors de France-Equateur, on verra, peut-être, flotter un quadricolore au Maracana…


 

Cuisine mauricienne au Brésil

 

«Qui bon curry Andy ?»A la veille de partir à Rio, Andy Mootin a prévu de jouer les cuistos de service pour ses amis une fois sur place, dans l’appartement qu’ils ont loué. Et le Mauricien de la bande a bien l’intention de défendre la réputation de nos spécialités culinaires locales au Mondial !

 

«Pour Rio, j’ai l’intention de leur faire des mines, du riz frit, de la daube de poulet, et j’ai aussi prévu des petits gadjacks de chez nous : poule, oignons, siaw !»Notre ami sait visiblement donner de l’appétit à ses convives…

 

Mais il a, aussi, prévu d’épater ses potes réunionnais : «Je vais leur montrer comment je prépare mon «rougaille saucisse» car mon oncle Ravin Rungassamy (qui est assez connu à Maurice dans le milieu hippique) est marié à une Réunionnaise et possédait un resto mauricien en France. Quand j’étais jeune, j’ai donc pu observer le cuisto et bien sûr il n’y pas de meilleur cuisinier que sa maman (que j’adore plus que tout au monde)»... Au Brésil, notre ami a flashé sur deux plats typiques : le «churrasquo» et la «feijoada», qui s’apparente un peu au «rougaille saucisse ».