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Un sommet de l'Union africaine dominé par la menace islamiste
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Un sommet de l'Union africaine dominé par la menace islamiste
Réunis pour deux jours en Guinée équatoriale, les dirigeants de l'Union africaine (UA), qui rassemble 54 pays, ont plaidé jeudi pour des mesures fermes face à la menace islamiste sur le continent.
Illustration de cette violence, un attentat à la bombe attribué à la secte Boko Haram a fait 21 morts mercredi à Abuja, la capitale du Nigeria, et le président Goodluck Jonathan a préféré quitter Malabo pour regagner son pays.
"Le continent est confronté au défi croissant des menaces transfrontalières, en premier lieu le terrorisme", a déclaré le nouveau président égyptien Abdel Fattah al Sissi.
"Nous devons renforcer notre coopération et accorder nos politiques nationales pour faire face efficacement à ce défi", a-t-il ajouté.
Pour affronter les crises dans la région, l'Union africaine cherche à mettre en place depuis plus de dix ans une force militaire commune composée de cinq brigades et qui devrait être opérationnelle d'ici la fin 2015.
La présidente de l'UA, la Sud-Africaine Nkosazana Dlamini-Zuma, a souligné que les groupes islamistes comme Boko Haram au Nigeria ou Al Chabaab en Somalie représentaient une menace pour le continent tout entier. Elle a invité le Conseil de paix et de sécurité de l'Union à étudier de nouveaux moyens de faire face à ce défi.
Prenant la parole lors de la cérémonie d'ouverture du sommet, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a promis que l'Onu coopérerait étroitement avec l'appareil sécuritaire renforcé de l'UA et a lancé un appel à la fin des violences en Centrafrique et au Soudan du Sud.
Ban Ki-moon a également demandé au gouvernement malien d'ouvrir immédiatement des discussions avec les séparatistes touaregs dans le nord du Mali.
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