Mauricien d'origine Chilienne - Gonzalo Fanny : «Mon Chili se qualifiera aux tirs au but !»

28 juin 2014

28 juin 2014, 22:11

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Azmaal Hydoo

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Mauricien d'origine Chilienne - Gonzalo Fanny : «Mon Chili se qualifiera aux tirs au but !»

«La Coupe doit retourner en Amérique latine, le Mondial est chez nous.» Gonzalo Fanny est convaincu que la superbe fiesta des équipes sud-américaines au Mondial 2014 s’achèvera en apothéose pour un pays latino le 13 juillet prochain.

Le football occupe une place prépondérante dans la vie de ce Mauricien d’origine chilienne. «A la maison, avec ma mère, ma soeur Rosa Maria et mon frère Miguel Agosthino, nous sommes tous des die-hard du football. Je suis le seul pour Liverpool chez moi, tous les autres sont pour Manchester United… Je ne vous raconte pas l’ambiance tous les week-ends !»

«Ma mère vient du Chili et vit à Maurice depuis 40 ans», explique Gonzalo. Du coup, la culture chilienne est très présente au sein de sa famille, surtout que l’un de ses cousins, qui porte le nom Parraguez, faisait partie de la sélection en 2010 au Mondial en Afrique su Sud.

Les deux fils de Gonzalo espèrent une victoire chilienne ce soir.

«Il y a quatre ans, c’était déjà de la folie chez nous. On a vraiment vibré avec notre sélection nationale. Inutile de vous dire que cette fois on attendait le Mondial brésilien avec impatience depuis qu’on s’est qualifié à l’issue des barrages ! On a passé la commande de drapeaux du Chili, de maillots etc. Tout le monde est à fond Chili chez nous et ce dès le premier match qui était à 2 heures du matin», jubile notre compatriote, qui travaille dans l’événementiel dans la production de vidéos.

Pour sa famille, le Chili est certes un pays lointain mais les attaches sont réelles, comme l’hymne national. «Le 18 septembre c’est la fête nationale du côté du Chili et on se réunit tous pour un repas à la maison, avec des amis de notre association des gens qui parlent espagnols (avec un prêtre chilien et des ressortissants colombiens, nicaraguayens et mauriciens). Le moment le plus important c’est notre hymne, on commence toujours par ça. Même en Coupe du Monde, on voit combien c’est important pour les joueurs et tous nos très chauds supporters.»

A la question de savoir s’il craint le grand Brésil, sur ses terres ce soir, il rétorque : «Non. Au premier match, c’était difficile. Il faisait chaud, avec une humidité à 100%. Nos joueurs étaient fatigués. Puis, ça allait beaucoup mieux contre l’Espagne. Vu queVidal n’est pas en grande forme, je pense que ça ira aux tirs au but et que le Chili va l’emporter. Mais le drame national sera atténué car nous sommes des Sud-Américains nous aussi après tout…» Pas sûrs que les Brasileiros songent une seule seconde à un tel scénario !