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400 marins russes à Saint-Nazaire pour une formation au Mistral
30 juin 2014, 17:13
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400 marins russes à Saint-Nazaire pour une formation au Mistral
Ils resteront jusqu’à cet automne à bord du Smolniy, leur navire-école long de 138 mètres, où ils prendront leurs repas et seront hébergés le temps de leur formation sur les Bâtiments de projection et de commandement (BPC) construits par les chantiers navals STX de Saint-Nazaire et DCNS.
"Des demandes ont été faites par l’intermédiaire de STX pour qu’ils puissent utiliser cet été les installations sportives de la ville", indique-t-on à la mairie de Saint-Nazaire, qui leur a également fourni le "programme des festivités" de la ville pour leurs permissions de sortie.
"On s’en tient au protocole républicain : on ne fait rien de plus ou rien de moins que pour n’importe quel autre navire militaire", précise-t-on.
Dimanche, une cinquantaine de manifestants s’étaient rassemblés au pied du Vladivostok, le premier des deux porte-hélicoptères qui seront livrés à la Russie, pour demander à la France d’annuler la vente en raison des tensions entre l'Ukraine et la Russie.
Faisant flotter des drapeaux ukrainiens et chantant l’hymne du pays, certains s’étaient allongés au sol pour simuler les victimes potentielles de ces deux "navires d’invasion".
Le Front national, de son côté, a "souhaité la bienvenue" aux 400 marins russes. "Puissance d’équilibre, luttant contre toutes les hégémonies, notamment atlantiste, la France ne doit pas céder aux pressions internationales qui visent à briser l’amitié séculaire franco-russe", déclare Karim Ouchikh, conseiller politique de Marine Le Pen, dans un communiqué.
A la fois navire-amphibie, poste de commandement et hôpital embarqué, le Vladivostok - construit pour moitié à Saint-Nazaire et à Saint-Peterbourg - pourra transporter l'an prochain jusqu'à seize hélicoptères et déployer à terre 450 soldats et des "forces mécanisées", selon les documents officiels de STX.
Un deuxième BPC, baptisé Sebastopol du nom de la ville de Crimée où la Marine russe stationne sa flotte, doit être livré fin 2015 à la Russie. La commande comprenait également une option pour deux autres navires du même type, mais celle-ci n'a pas été levée à ce jour par les Russes.
La commande a suscité l'inquiétude de pays comme la Géorgie ou les Etats-Unis, particulièrement à la lumière des violences en Ukraine et de l'annexion de la Crimée par la Russie. Mais les autorités françaises ont affirmé à plusieurs reprises que le contrat serait honoré.
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